Battambang est découverte par les Français en 1907 et fait alors partie de l’Indochine française.
Les Français y construisent un centre ville et remplacent les maisons en bois traditionnelles par des constructions en dur, que l’on peut toujours voir aujourd’hui.
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A l'époque la maison se décomposait ainsi : boutique au rez-de-chaussée, entrepôt et habitation du marchand et de sa famille à l'étage.
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Les habitants de ste Eulalie d'Olt se nomment les Encaulats (mot occitan en rapport avec le chou).
L’ensemble du village obéit à cette simplicité médiévale, que certaines restaurations n’ont pas altérée.
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Cette sobriété harmonieuse est soulignée par quelques demeures plus riches, particulièrement par le château que la famille de Curières de Castelnau, fit bâtir au XVIe siècle .
Le "vieux pont de pierres" enjambant la rivière ,ce pont, protégé par des chinthes, a été construit en béton en 1930 par les Français et se trouve quasi en face de l'ancien palais du gouverneur .
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Le chinthe est une créature semblable à un lion, demi-lion et demi-chien ou dragon) que l'on voit souvent à l'entrée des pagodes et des temples en Birmanie et dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est.
Actuellement, ce pont est réservé aux deux roues et aux piétons. C'est l'un des 4 ponts enjambant la rivière à Battambang.
La partie principale de Battambang est située près de la Sangkae, une rivière coulant à travers la province de Battambang et dans la ville, du sud-ouest vers le nord-est, se jetant dans le Tonlé Sap.
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Battambang est un mélange de trois périodes : celle de l'influence thaïlandaise, des colonies françaises, et de la vie moderne des années 1960.
Comme dans les autres centres urbains de l’Indochine française, les commerçants d’origine chinoise furent encouragés à venir animer le cœur des villes en ouvrant des échoppes et autres petites entreprises. Le Psar Nat, le marché principal, une architecture de style Art déco, de couleur jaune vif, fut inauguré en 1936.
L'église de Sainte-Eulalie d'Olt est un édifice d'époque romane, qu'on ne peut manquer lorsque l'on contemple le village depuis la rive droite du Lot, en arrivant de Saint-Geniez d'Olt.
Un chevet massif et parfaitement circulaire, qui ressemble plus à une tour de château fort qu'à une église, la signale dans le paysage.
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C’était, vraisemblablement, sur cette place appelée, au XVIe siècle, la « Place de l’Hom » ou « Place du Poteau » que se rendait la justice sous un orme. L’arbre a disparu au profit d’une fontaine.
Soeur Julie Chauchard fonda dans ce village la congrégation "Marie du Bon Pasteur".
La ville de Battambang vous propose un large choix de beaux temples et de pagodes locales à explorer dans son centre-ville .
Il y a 9 pagodes situées de chaque côté du fleuve.
Le Wat Sangker : impressionnante porte d’entrée avec des visages sculptés puis en passant la porte on est accueilli par des démons d’un côté et des divinités de l’autre, tous portant un serpent à 5 têtes, un Nâga.
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Dans le complexe se trouvent des arbres « boulets de canon » (cannonball) car il produit de lourdes noix ainsi que des magnifiques fleurs orangées .
Cet arbre est considéré comme sacré en Inde car ses fleurs ressemblent à des Nâgas.
Quant au site, tout comme les précédents, il est fait de la même façon : un temple au milieu, de nombreuses stûpas autour, des statues (dont un baby bouddha), des sculptures, le tout dans un ensemble entretenu, calme et paisible.
Battambang est la seconde grande ville du Cambodge.
La ville a été fondée au XIè siècle sur la rivière Sangker, elle restera longtemps sous la domination Thaï. En 1907, la province est rattachée au royaume du Cambodge.
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Dès que Battambang redevient la propriété de l’Etat Cambodgien, l’administration française met en place un plan d’urbanisme pour la ville.
Depuis 2001, "Gigi" sillonne les villages autour de Saint-Martin et de Saint Geniez d'Olt avec son célèbre gâteau à la broche, confectionné suivant une recette qu'elle détient d'une grande mère de Saint-Saturnin depuis sa plus tendre enfance.
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Gigi a investi dans un atelier à Saint-Martin de Lenne, route de Saint-Geniez. Elle fabrique ses désormais célèbres gâteaux. Aujourd'hui, chacun peut venir la voir travailler derrière son grand feu de bois et déguster ses gâteaux.
La province fertile de Battambang située au nord-ouest du Cambodge est fortement empreinte par l’agriculture.
La plaine très étendue et fertile fait la richesse de la province. Elle est partout cultivée par une population laborieuse.
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La province de Battambang, le grenier du Cambodge
Le riz est récolté trois à quatre fois par an. Les gens font sécher leur dernière récolte de riz sur le sol devant chez eux puis le mettent en sac. Des camions viennent ensuite chercher ces sacs.
Bien que les maisons Khmer aient beaucoup de styles différents, la chose en général, pour chacune d’entre elles, est qu’elles sont élevées au-dessus du sol et soutenues par des pilotis.
La petite maison sur pilotis s’élève généralement de 0,4m à 1,5m de hauteur au-dessus du sol. Le rez-de-chaussée sous la maison est utilisé comme lieu de stockage du bois de chauffage ou comme espace pour les bovins pendant la nuit.
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Selon les ressources des propriétaires de maison, les matériaux pour construire la maison sont également différents. Les nobles et les familles très riches utilisent la pierre, la brique et les tuiles. Les bâtiments en bois et en tuiles sont pour les commerçants et les riches. Pour les familles pauvres avec peu de ressources, c’est le bois et le bambou qui sont utilisés. Les plus pauvres vivent dans une cabane appelée Khtom qui est réalisée avec du petit bois et des feuilles.
C’est au bord du Lot que se trouve le village de Sainte-Eulalie d’Olt, classé parmi les plus beaux villages de France.
C’est en flânant à travers ses vieilles ruelles, étroites et tortueuses, que l’on découvre tout le charme de Sainte-Eulalie : Les demeures séculaires construites en galets du Lot et aux façades fleuries, les demeures à tourelles ou à tours d’angle.
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Autrefois nommé Lou Mouli Del Raynal (le moulin de Ste Eulalie), du XVIIème siècle, se trouve au centre du bourg. Son propriétaire y fabriquait une farine de qualité et de l'huile de noix jusqu'en 1950.
Ici l’usage du filet à plomb reste la panacée. On y retrouve aussi les techniques de pêche « à la volée » ou encore « au piège », qui consiste à contraindre les poissons à fuir vers des casiers installés plus loin en les effrayant à coups de bâtons dans l’eau.
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La pêche en rizière n’est pas une nouveauté au Cambodge - les pêcheurs savent depuis longtemps que leurs rizières sont une importante source de poissons pendant la saison des pluies.
Mais les études ont montré que le fait d’encourager les poissons à coloniser les rizières pendant la saison des pluies permet en fait d’augmenter à la fois la population de poissons et la production de riz. Les poissons se mettent à prospérer dans les rizières parce qu’ils ont accès aux importantes ressources alimentaires que constituent les insectes, attirés par le riz. Ils contribuent de fait à la protection des récoltes.
Pendant la saison des pluies, les poissons se propagent un peu partout; il est alors interdit de faire obstruction à leur passage afin que l’ensemble de la population ait accès de manière égale à cette source de protéines. Lorsque l’eau commence à baisser, les poissons utilisent des canaux naturels ou creusés par les hommes et rejoignent ainsi les « étangs de saison sèche ». Ces réservoirs d’eau restent assez profonds pendant la saison sèche pour les accueillir et peuvent être bloqués si besoin par des barrages afin de maintenir un stock de poissons suffisant.
Lorsque survient à nouveau la saison des pluies, le niveau de l’eau augmente, les poissons retournent dans les rizières, y déposent à nouveau les fertilisants naturels dont celles-ci ont besoin et viennent à nouveau se nourrir des insectes nuisibles.
C’est la conjonction de ces deux processus, qui fait que les niveaux de récolte de riz peuvent augmenter durablement.
Takéo est la capitale d’une région souvent inondée en saison des pluies, où canaux et marécages sont partout. La province dispose également d’un des plus grands fleuves du pays le Tonlé Bassac, également connu sous le nom de Rivière Rouge.
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Le Bassac est un bras (ou défluent) du Mékong qui s'en sépare à Phnom Penh (après l'île de Koh Pich), au Cambodge, peu après son confluent avec le Tonlé Sap, et coule vers le Vietnam.
Nous prenons le bateau de retour...
