mercredi 30 avril 2014

Palerme - la chapelle Palatine (1)

Si vous deviez visiter un seul édifice à Palerme je vous conseillerais la chapelle Palatine. A ne pas manquer !!!

  La chapelle palatine constitue le joyau architectural du Palais des rois normands à Palerme.

 

Elle est dédiée à Saint-Pierre et Saint-Paul. 

L'intérieur de la chapelle date de la fin de la décennie 1130, jusque dans les années 1150-1160

 

Elle possède de somptueuses mosaïques byzantines dont les plus anciennes remonteraient au début du XIIe siècle.

 

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Dans la coupole on découvre un énorme Christ Pantocrator entouré d'anges. La plupart des mosaïques font apparaître des scènes de l'ancien et du nouveau testament.

 La mosaïque, qui forme le fond de la chapelle latérale de gauche, est un saisissant tableau. Elle représente saint Jean prêchant dans le désert.

La chapelle Palatine est aussi l'une des premières églises dont les mosaïques représentent des figures humaines : une innovation pour l'époque

 

 

 

 

lundi 28 avril 2014

Palerme - le Palais royal

Le palais des normands est aussi appelé le "Palais royal".

 

Le palais des Normands  est un édifice de Palerme, situé Piazza Independenza, qui fut tour à tour forteresse punique, fort romain, château des émirs arabes puis la résidence des rois normands au XIIe siècle.

 

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Ce site est occupé depuis l'époque punique, des éléments de remparts carthaginois ont été trouvés dans les sous-sol du palais. 

Il compte quatre tours de guets.

Le palais affiche une façade néo-gothique. Les dernières rénovations datent de la fin du XIXe siècle… et cela est apparent.

Le Palais des Normands est depuis l’après-guerre le siège de l’Assemblée Régionale Sicilienne.  

 

 On peut le visiter en dehors des sessions parlementaires.

 

 

 

 

vendredi 25 avril 2014

Quartier historique de Palerme (3)

Palerme,  capitale de la Sicile, est une ville animée, bruyante, trop bruyante !!!

 

Le centre historique de Palerme est un régal pour la balade au fil de ses ruelles,  d’impasses, de passages étroits où la lumière du soleil a du mal à pénétrer. C'est là que vous trouverez les marchés de Palerme, on y trouve de tout...

Depuis l’époque du Moyen Age, les communautés hébraique et arabe ont toujours été une présence économique et culturelle très importante en Sicile et à Palerme aussi.

 

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Pendant la domination Espagnole, mais surtout suite à l’Inquisition, les hébreux et les arabes ont été chassés de la Sicile .

Plaques de rues tout comme  l’ancienne mosquée historique de Palerme témoignent de l’occupation musulmane de la Sicile entre le 9 et le 11e siècles.

 

Église San Cataldo, d’époque normande, construite en 1160, restaurée fin XIX°. appartient actuellement à l’Ordre des Chevaliers du St Sépulcre. Edifice de structure sévère, mais élégant : style normand avec sa forme carrée et ses fausses arcades ; couronnement crénelé et 3 petites coupoles de style arabe.

 


 

 

mercredi 23 avril 2014

quattro canti à Palerme (2) ...voyage en Sicile

Les "quattro canti", idéalement situé dans la vieille ville c'est le croisement de la via Maqueda et la via Vittorio Emmanuele. 

Les 4 coins divisaient à l'époque baroque les 4 grands quartiers de la ville.

 

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Quatre façades arrondies de palais datant du XVII ème siècle décorent la place, chacune ornée de fontaines et de statues représentant les 4 saisons, 4 rois d'Espagne et les 4 saintes patronnes de la ville : Sainte Nymphe, Sainte Christine, Sainte Olive et Sainte Agathe.

 

La place est également appelée la place du soleil car à toute heure de la journée, une au moins des façades est au soleil.

 

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la piazza Pretoria : place bordée d'églises et de palais avec au centre la grande fontaine circulaire réalisée en 1554–1555 par Francesco Camilliani, à l’origine pour une villa de Florence et transportée sur place en 1575.

À cette époque, elle était surnommée la « fontaine de la honte » à cause de ses représentations de nymphes dénudées.

 Les statues dénudées scandalisaient les soeurs des couvents voisins. Ces dernières, choquées par le réalisme anatomique des statues, leur brisèrent le nez.


  

lundi 21 avril 2014

SICILE - Palerme le théâtre

Nous arrivons à Palerme, notre première visite est leTeatro Massimo où se déroule la scène finale du Parrain III.

  C'est la plus grand opéra d’Italie, conçu comme un temple grec antique.

 

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Dans un piteux état pendant 25 ans puis rénové, la production du film a pu y tourner sa dernière (et tragique) scène.

A l'intérieur, il faut surtout lever la tête. De somptueux lampadaires en verre de Murano ornent des plafonds fleuris.

L'acoustique de la rotonde, appelée aussi «Sala Pompeiana» est très spéciale pour la légère asymétrie de la salle, ce qui fait sembler la voix de ceux qui parlent au centre amplifiée, alors que la résonance en dehors de la salle est si grande, qu’on peut comprendre ce qu’on dit à l'intérieur.

Donc ne pas dire du mal de son voisin si l'on se trouve au centre de la pièce. J'ai fait l'essai de chuchoter au centre , le rendu : comme si je parlais dans un micro !! Pas de photo de cette salle (interdit)

 

 

 

 

dimanche 20 avril 2014

vendredi 18 avril 2014

La désirade (fin) - Guadeloupe

Après la balade , repas sur la plage du souffleur, un petit resto bien sympa, les pieds dans le sable  : la Roulotte".

  

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Pour visiter l'île, plusieurs possibilités, location de vélos, mini bus, 4X4, à pied  mais c'est un peu juste pour une journée .

 

Nous reprenons la navette maritime, retour toujours aussi houleux au niveau de la Pointe des Châteaux mais on s'y habitue vite !!

 

 

 

 

 

mercredi 16 avril 2014

La Désirade (5) - Guadeloupe

 En 1725, afin de circonscrire l’épidémie de lèpre qui endeuille la Guadeloupe, le gouverneur de la Guadeloupe décide de reléguer les lépreux sur la Désirade. 

 

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En 1763, lorsque l’on y déporte les laissés pour contre des grandes familles nobles de France comme les joueurs, les débauchés, les rejetons indésirables etc., en somme, tous les fils de famille dont les écarts de conduire furent susceptibles de ternir l’honneur de leur nom.

Vers la pointe extrême Est, après les ruines de la léproserie, on aperçoit un bâtiment à l'abandon, classé momunment, c'est l'ancien local  de la météo dévasté par les vents du cyclone HUGO. 

On y croise aussi des iguanes. 

L'île aride sèche et peu boisée  compte un petit nombre d’élevages de cabris et moutons permettant à certains habitants de subvenir a leur besoins les plus pressants. 

  

 

 

 

lundi 14 avril 2014

La DESIRADE -(4) - Guadeloupe

Nous reprenons l'unique route. Nous nous arrêtons voir les pêcheurs  confectionner les nasses à poissons.

 

 La nasse a une grande taille  qui nécessite une solide armature  en bois ou en fer  pour maintenir tendu le grillage en fer .

 

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 Les poissons  pénètrent dans la nasse  par un entonnoir  situé  devant ; un appât, constitué de peaux de boeuf ou de poisson avarié, attire les poissons. Suivant les grandeurs  des mailles on peut sélectionner les  poissons . 

La pêche aux nasses est très rentable à cause de sa simplicité et de son  efficacité. Les nasses sont levées  en moyenne une fois par semaine et les poissons  pris sont extraits de la nasse par une porte prévue à cet effet. Lorsque les nasses sont terminées les pêcheurs les mettent sur les canots pour aller les déposer en mer.

 

Un peu plus loin on s'est arrêté, un enfant nous a fait entrer dans un pitt à coq.

 

Les combats de coq restent une tradition encore très présente en Guadeloupe.. Arrêt rapide car je n'aime pas ces combats.

 


 

samedi 12 avril 2014

LA DESIRADE (3)

La Désirade fait seulement 11 km de long et 2 de large et est caractérisée par un plateau qui atteint 275 mètres d’altitude maximale, avec de belles vues à 360 degrés.

La traversée de l'île se fait  par une seule route sur toute sa longueur. 

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Du port de Beauséjour, nous allons à l'extrémité ouest de l'île : la pointe des colibris.

C'est là qu'arrive l'eau   potable de la grande terre (Guadeloupe) .

 

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On y trouve une pierre avec le blason de la Guadeloupe composé des quatre symboles de l’ile de la Désirade : Le cabri, le bateau à voile, la noix de cajou et l’iguane.

Nous avons vus les cabris, les bateaux à voile. Plus tard nous goûterons et acheterons des noix de cajou et les iguanes...elles étaient là !

 

 

 

vendredi 11 avril 2014

LA DESIRADE - Guadeloupe

La Désirade se situe à 45 minutes de bateau de St François. 

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Nous avons donc pris la navette maritime pour y aller. 

A la hauteur de la Pointe des châteaux il fallait s'accrocher, impossible de marcher nomalement dans le bateau, mer agitée à cet endroit, on se croyait dans les manèges de fête foraine  (montagnes russes) !!

  

Historiquement, l'île fut découverte par Colomb (encore lui !) en novembre 1493, juste avant d'arriver en Guadeloupe proprement dite, lors de son deuxième voyage.

Il lui a donné le nom de Deseada car c'est la première terre abordée par son équipage, terre tant désirée.

 

 

  

jeudi 10 avril 2014

LA DESIRADE (2)

Après la traversée houleuse, nous arrivons  au port de Beauséjour.

 C'est un bourg  authentique, avec un très joli cimetière marin, la place du Maire Mendiant ( parce qu'il demanda des aides pour reconstruire  après le cyclone) et sa  mairie.

 

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Son  église  a été reconstruite en 1935, elle avait été ravagée par le cyclone de 1928. Dans l'église on trouve la maquette du bateau Le Vétéran que l'on sort dans les rues tous les 16 août pour la fête des marins.

Le presbytère par contre a résisté aux cyclones.

Le cyclone Hugo en 1989 a lui aussi causé des dommages très importants dans cette île.

En face se trouve le  monument Victor Schoelcher et le monument aux marins disparus.

 

mardi 1 avril 2014

Guadeloupe - les boeufs tirants

 

La manifestation était organisée par la communauté indienne, assez importante à Pombiray (commune de St François)

c'est une course, une seule charrette est utilisée.

Elle est lestée de poids en fonction de la catégorie. On change les boeufs à chaque tour.

Les boeufs sont attachés au joug.

La course a lieu dans un champ, au départ c'est plat puis un virage annonce une côte.

Pas de frein, donc à chaque fois deux personnes mettent des cales pour éviter que la charette ne recule.

 

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Une tradition que je n'ai pas appréciée : voir ces boeufs peiner dans la pente et recevoir des coups de fouets (je crois que le nombre de coups est limité !!)

Par contre j'ai admiré la beauté des animaux , l'agilité, la souplesse avec laquelle ils montent et descendent des camions.

Nous avons également apprécié  la tente sous laquelle de bonnes spécialités culinaires attendaient les visiteurs, à moindre coût !!

 

 


Dans les environs de Saint François en Guadeloupe

Après la manifestation des boeufs tirants à Pombiray, il y a eu d'autres animations comme une course cycliste, une balade en charrette, charrette toujours tirée par des boeufs.

 

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Nous n'avons pas fait cette balade, trop de monde...donc balade dans les environs .

 

A noter de nombreux vestiges de moulins plus ou moins conservés.

C'est en 1642 que les premiers moulins à broyer la canne à sucre font leur apparition en Guadeloupe, utilisant la force animale.

Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que le moulin à vent s'impose.

 


Marie Galante (1)

Marie-Galante est la première île de l'archipel Guadeloupéen que Christophe COLOMB a atteint lors de son second voyage.

  

L'explorateur débarqua au lieu dit "Anse Ballet" à Grand-Bourg le 3 novembre 1493.

Il donna à l'île, qui était dénommée Aïchi par les Caraïbes et Touloukaéra par les Arawaks, le nom de son vaisseau amiral "Maria-Galanda".

 

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Saint-Louis  est la plus grande commune. D'ailleurs, notre bateau pris à St François, nous a débarqués dans cette petite ville.

Allons faire un petit tour de ville.

 

Le Rhum de Marie Galante

C’est à la fin du XIXème siècle que la Distillerie BIELLE a été fondée. La fabrication du sucre, devenue obsolète dans les petites "sucrottes", a laissé sa place aux distilleries de rhum agricole.

 

Cette distillerie perpétue la vieille tradition de fabrication de rhum agricole au pur jus de canne à sucre.

Elle est la seule unité de production de rhum des Caraïbes à satisfaire à la réglementation sur l'environnement par une méthode particulière de traitement de ses vinasses :

  

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Le procédé s'appelle :

la PHYTOREMEDIATION

Comment ça marche ?

Les vinasses sont reçues dans un bassin naturel dont les plantes sont gourmandes en matières organiques.

Cette éponge végétale contribue par évapo-transpiration au traitement complet des résidus.

Sur place on apprend donc le processus  de cette fabrication.

On visite une ancienne « sucrotte » récemment rénovée et l’exposition du musée de la machine à vapeur (archéologie industrielle du siècle dernier).

 

A la fin de la visite dégustation pour les volontaires et boutique.

Des femmes vendent aussi de quoi se restaurer sur le pouce (bockit, acras, gâteaux...)

 


l'habitation Murat à Marie Galante

L'habitation Murat, fut en 1839, avec ses 207 esclaves, la plus grosse plantation de canne à sucre de la Guadeloupe.

 

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La légende prétend que se serait Jeanne LABALLE, ancienne élève des beaux-arts, épouse de Dominique MURAT, qui aurait dessiné le château au début du XIXè siècle.

Aujourd'hui, c'est un écomusée des Arts et Traditions Populaires qui rassemble sur quelques centaines de mètres carrés trois siècles d'histoire sucrière de la Guadeloupe à l'époque coloniale.

pas de photos à l'intérieur

 

Dans l'enceinte de la propriété se trouve aussi un jardin de plantes médecinales.

 


 

 

Marie- Galante - des spécialités

Pour la pause déjeuner nous allons à l'Anse Canot, à 5 km environ de SAINT-LOUIS, sur la côte Nord-Ouest.

Au menu, une spécialité : le bélélé, une spécilalité de Marie Galante.

 Ce plat  date de l’époque de la traite des esclaves, lorsque ces derniers recevaient de la part de leur maître les abats des bœufs tués.

 Les femmes se mettaient alors à agrémenter les tripes de bœufs de bananes vertes, une des bases de la cuisine guadeloupéenne, de dombrés ou boulettes de farine et d’eau, de fruits à pains, de citron et autres légumes. Elles mettaient dans leur marmite un peu de tout ce qu’elle trouvaient alors dans leur case.

Pour les esclaves, le Bébélé constituait un véritable festin. 

 

 

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Nous poursuivons notre découverte avec la visite d'une kassaverie

Les kassaveries ou  manioqueries sont des établissements où l'on produit la kassav, spécialité culinaire créole à base de manioc. 

 

La farine de manioc, faite avec les tubercules de manioc rapées.

 Sa pulpe est délayée avec de l'eau et tamisée, puis placée dans une platine chauffée au bois. Cette technique permet de sécher le produit sans le cuire. Ce travail demande beaucoup d'attention, il faut sans cesse remuer la farine avec une palette de bois, pour l'empêcher de coller au fond de la platine et de se colorer, pour qu'elle puisse rester toujours blanche !