LODS ,village de la vallée de la Loue.
Grâce à son site, ses vieilles maisons et ruelles, sa maison forte du XVème siècle (château), son Musée de la Vigne, Lods fait partie des plus beaux villages de France et des Petites Cités Comtoises de Caractère.
La vigne fut la première richesse de ce pittoresque village qui vit se créer, dès le XVIIIème siècle, d'importantes forges le long de la Loue.
On aime flaner dans ses ruelles pour découvrir les voûtes, les fenêtres à meneaux et à accolades des XV°et XVI°siècles
lundi 31 décembre 2012
dimanche 30 décembre 2012
La Loue à Ouhans
La Loue est une rivière française, résurgence et affluent du Doubs. Ceci a été découvert en août 1901 (voir article précédent).
Elle s’écoule de Ouhans au nord de Pontarlier à Parcey en aval de Dole dans le Jura, où elle se jette dans le Doubs après un parcours d'environ 130 kilomètres.
Elle jaillit en cascade dans un imposant cirque rocheux de 100m de haut.
La Loue a servi de thème à plusieurs tableaux de Gustave Courbet, natif de la région.
source et gorges de la LOUE par chevrette13
Elle s’écoule de Ouhans au nord de Pontarlier à Parcey en aval de Dole dans le Jura, où elle se jette dans le Doubs après un parcours d'environ 130 kilomètres.
Elle jaillit en cascade dans un imposant cirque rocheux de 100m de haut.
La Loue a servi de thème à plusieurs tableaux de Gustave Courbet, natif de la région.
source et gorges de la LOUE par chevrette13
vendredi 28 décembre 2012
Pontarlier (fin)
Nous finissons la visite de PONTARLIER en passant devant les casernes Marguet.
Depuis 1887, ces casernes portent le nom du général Jean-Joseph Marguet (1773- 1814) qui se distingua dans les armées de la République, du Consulat puis de l’Empire et fut élevé au titre de baron d’Empire.
Les casernes pouvaient abriter plus de 200 hommes et autant de chevaux.
Elles ne furent jamais réservées au seul casernement militaire et servirent aussi de halle au blé, d’hébergement pour les haras royaux de Besançon, de lieu de culte protestant et de logement pour deux brigades de douaniers.
Acquises par la Ville en 1921, elles abritèrent des bains-douches, le marché couvert, la soupe populaire, une école ménagère, les archives municipales, la Croix-Rouge…
Partiellement incendiée en 2006, l’aile gauche, restaurée et réaménagée, est aujourd’hui occupée par le conservatoire Élie Dupont. L’aile droite accueille la Mosquée Philippe-Grenier.
Pontarlier 3 par chevrette13
le kiosque : Construit en 1884 par l'architecte Pompée. Les orchestres et musiques militaires y donnèrent régulièrement des concerts quand Pontarlier était ville de garnison.
Depuis 1887, ces casernes portent le nom du général Jean-Joseph Marguet (1773- 1814) qui se distingua dans les armées de la République, du Consulat puis de l’Empire et fut élevé au titre de baron d’Empire.
Les casernes pouvaient abriter plus de 200 hommes et autant de chevaux.
Elles ne furent jamais réservées au seul casernement militaire et servirent aussi de halle au blé, d’hébergement pour les haras royaux de Besançon, de lieu de culte protestant et de logement pour deux brigades de douaniers.
Acquises par la Ville en 1921, elles abritèrent des bains-douches, le marché couvert, la soupe populaire, une école ménagère, les archives municipales, la Croix-Rouge…
Partiellement incendiée en 2006, l’aile gauche, restaurée et réaménagée, est aujourd’hui occupée par le conservatoire Élie Dupont. L’aile droite accueille la Mosquée Philippe-Grenier.
Pontarlier 3 par chevrette13
le kiosque : Construit en 1884 par l'architecte Pompée. Les orchestres et musiques militaires y donnèrent régulièrement des concerts quand Pontarlier était ville de garnison.
jeudi 27 décembre 2012
Pontarlier (2)
Nous continuons notre balade dans la ville avec arrêt à l'église ste bénigne :
Vitraux de Manessier, buffet d'Orgue du XVIIIe siècle, chaire et sculptures.
L'édifice actuel est issu des reconstructions des 17ème et 18ème.
Le portail construit en 1739 sur les plans de Querret. Il a pour vocation de "'redresser" la place en faisant un ensemble équilibré et rythmé, ouvert par un côté sur la rue principale de la ville.
Le clocher-porche typiquement comtois est coiffé d’une toiture dite à l’impériale, recouverte de tuiles vernissées.
Pontarlier 2 St Bénigne par chevrette13
Vitraux de Manessier, buffet d'Orgue du XVIIIe siècle, chaire et sculptures.
L'édifice actuel est issu des reconstructions des 17ème et 18ème.
Le portail construit en 1739 sur les plans de Querret. Il a pour vocation de "'redresser" la place en faisant un ensemble équilibré et rythmé, ouvert par un côté sur la rue principale de la ville.
Le clocher-porche typiquement comtois est coiffé d’une toiture dite à l’impériale, recouverte de tuiles vernissées.
Pontarlier 2 St Bénigne par chevrette13
mercredi 26 décembre 2012
PONTARLIER (1)
Pontarlier, sous-préfecture du département du Doubs, est aujourd’hui, avec ses 837 mètres d’altitude, la plus haute ville de France après Briançon.
Autrefois c'était une ville fortifiée, ceinturée d'un fossé, alimenté en eau par le Doubs, et de remparts.
Une série de tours et de portes renforçaient cet ensemble.
Pour entrer dans la ville nous avons emprunté la porte St Pierre.
La porte Saint-Pierre est devenue un élément incontournable de l'image de Pontarlier.
L'ancienne porte avait été fortement endommagée par des incendies et le principe de sa reconstruction date de 1771 par le chevalier d'Arçon.
Nous passons devant le théâtre Bernard Blier construit au-dessus de l'ancienne halle au blé. Il prend son nom car le comédien et acteur de renom avait épousé une pontissalienne.
Viennent ensuite
* le musée : Le musée est probablement installé dans la plus ancienne maison de la ville (15ème et 16ème siècles)
* le portail de l'ancienne chapelle annonciade : Réalisé par Nicolas Callier (architecte et entrepreneur Bisontin) de 1713 à 1715. Ce portail ne fut doté de sa porte actuelle qu'en 1725, exécutée par Joseph Guyon, menuisier sculpteur.
Autrefois c'était une ville fortifiée, ceinturée d'un fossé, alimenté en eau par le Doubs, et de remparts.
Une série de tours et de portes renforçaient cet ensemble.
Pour entrer dans la ville nous avons emprunté la porte St Pierre.
La porte Saint-Pierre est devenue un élément incontournable de l'image de Pontarlier.
L'ancienne porte avait été fortement endommagée par des incendies et le principe de sa reconstruction date de 1771 par le chevalier d'Arçon.
Nous passons devant le théâtre Bernard Blier construit au-dessus de l'ancienne halle au blé. Il prend son nom car le comédien et acteur de renom avait épousé une pontissalienne.
Viennent ensuite
* le musée : Le musée est probablement installé dans la plus ancienne maison de la ville (15ème et 16ème siècles)
* le portail de l'ancienne chapelle annonciade : Réalisé par Nicolas Callier (architecte et entrepreneur Bisontin) de 1713 à 1715. Ce portail ne fut doté de sa porte actuelle qu'en 1725, exécutée par Joseph Guyon, menuisier sculpteur.
lundi 24 décembre 2012
BAUME les Messieurs (2)
Au carrefour des trois vallées, s’est installée à partir du IXe siècle, la très renommée Abbaye de Baume Les Messieurs, d’observance Bénédictine.
C’est de là, en 909, que sont partis l’Abbé Bernon et quelques moines pour fonder Cluny.
Les bâtiments ont été plusieurs fois modifiés à la suite de dévastations ou d'incendies .
Il en reste l'église du XIe siècle à base romane avec sa grande nef.
Lors de notre visite, des fouilles étaient en cours.
Treize tombes ont été découvertes datant des XIII e et XV e siècles.
Une étude anthropologique des squelettes va être menée afin de déterminer leur statut.
La cour du cloître, aujourd'hui disparue, est ornée d'une fontaine et une autre cour est entourée des appartements des nobles chanoines du XVIIIe .
BAUME les messieurs 2 par chevrette13
C’est de là, en 909, que sont partis l’Abbé Bernon et quelques moines pour fonder Cluny.
Les bâtiments ont été plusieurs fois modifiés à la suite de dévastations ou d'incendies .
Il en reste l'église du XIe siècle à base romane avec sa grande nef.
Lors de notre visite, des fouilles étaient en cours.
Treize tombes ont été découvertes datant des XIII e et XV e siècles.
Une étude anthropologique des squelettes va être menée afin de déterminer leur statut.
La cour du cloître, aujourd'hui disparue, est ornée d'une fontaine et une autre cour est entourée des appartements des nobles chanoines du XVIIIe .
BAUME les messieurs 2 par chevrette13
dimanche 23 décembre 2012
BAUME les messieurs (1)
•Site classé ***
•Plus Beau Village de France
•Petite Cité Comtoise de Caractère
Baume-les-Messieurs se situe au fond d'un cirque, entouré par des falaises hautes d'une centaine de mètres entaillant le premier plateau jurassien : il s'agit d'une des reculées les plus célèbres du Jura.
(une reculée est une forme géomorphologique désignant une échancrure prononcée dans un plateau calcaire constituant un type de vallée caractéristique.)
Baume les Messieurs s'est construit au bord de la Seille.
le « Village au fond de la vallée » semble avoir été inspiré à Jean Villard par le village de Baume-les-Messieurs. Jean Villard y était allé alors qu'il se rendait à Paris, et c'est en ce lieu que l'idée de la chanson " les trois cloches" lui serait venue.
Baume les Messieurs (1) par chevrette13
•Plus Beau Village de France
•Petite Cité Comtoise de Caractère
Baume-les-Messieurs se situe au fond d'un cirque, entouré par des falaises hautes d'une centaine de mètres entaillant le premier plateau jurassien : il s'agit d'une des reculées les plus célèbres du Jura.
(une reculée est une forme géomorphologique désignant une échancrure prononcée dans un plateau calcaire constituant un type de vallée caractéristique.)
Baume les Messieurs s'est construit au bord de la Seille.
le « Village au fond de la vallée » semble avoir été inspiré à Jean Villard par le village de Baume-les-Messieurs. Jean Villard y était allé alors qu'il se rendait à Paris, et c'est en ce lieu que l'idée de la chanson " les trois cloches" lui serait venue.
Baume les Messieurs (1) par chevrette13
samedi 22 décembre 2012
Château Chalon (2)
Toujours dans la cité de Château Chalon...
L'église est contiguë à l'entrée du monastère de Bénédictines, fondé à la période mérovingienne.
Sa construction est issue de la volonté d'isolement de l'Abbaye de la communauté villageoise par une église paroissiale distincte.
L'édifice date du milieu du XIIème siècle.
Art roman avec des compléments d'influences orraniennes dans les arcs de la nef, et des rajouts postérieurs : une chapelle construite dans la seconde moitié du XVIème siècle accolée à l'entrée, et le choeur du XVIIIème siècle.
L’église est couverte d’un toit de laves.
Château Chalon 2 par chevrette13 Après la visite je vous propose d'aller DANSER..................Article ci-dessous
L'église est contiguë à l'entrée du monastère de Bénédictines, fondé à la période mérovingienne.
Sa construction est issue de la volonté d'isolement de l'Abbaye de la communauté villageoise par une église paroissiale distincte.
L'édifice date du milieu du XIIème siècle.
Art roman avec des compléments d'influences orraniennes dans les arcs de la nef, et des rajouts postérieurs : une chapelle construite dans la seconde moitié du XVIème siècle accolée à l'entrée, et le choeur du XVIIIème siècle.
L’église est couverte d’un toit de laves.
Château Chalon 2 par chevrette13 Après la visite je vous propose d'aller DANSER..................Article ci-dessous
vendredi 21 décembre 2012
Château Chalon (1)
Château-Châlon est un village perché, construit sur l'arête du plateau qui domine la vallée de la Haute-Seille .
Le village domine les coteaux de Nevy-sur-Seille, Voiteur et Menétru-le-Vignoble qui ont fait la réputation du vin de Château-Chalon, le plus fameux vin du Jura, parait-il.
Le petit-fils de Charlemagne, Charles II le Chauve, y construit un château fort au IXe siècle, afin de protéger une abbaye de bénédictines édifiée sur les lieux dès le VIe siècle. Tous deux sont contigus à l'église Saint-Pierre du XIIe siècle.
Ce sont les chanoinesses de cette abbaye qui auraient fait venir de Tokaj les plants de vigne qui ont fait la réputation du vignoble.
Château Chalon 1 par chevrette13
Le village domine les coteaux de Nevy-sur-Seille, Voiteur et Menétru-le-Vignoble qui ont fait la réputation du vin de Château-Chalon, le plus fameux vin du Jura, parait-il.
Le petit-fils de Charlemagne, Charles II le Chauve, y construit un château fort au IXe siècle, afin de protéger une abbaye de bénédictines édifiée sur les lieux dès le VIe siècle. Tous deux sont contigus à l'église Saint-Pierre du XIIe siècle.
Ce sont les chanoinesses de cette abbaye qui auraient fait venir de Tokaj les plants de vigne qui ont fait la réputation du vignoble.
Château Chalon 1 par chevrette13
jeudi 20 décembre 2012
PEROUGES FIN
La porte d'En-Bas, plus ancienne que la porte d'En-Haut, est en plein cintre.
Elle porte sur sa façade extérieure une inscription en latin de 1468 qui relate la lutte entre les Dauphinois et les souverains de Savoie qui se disputèrent la petite cité (revoir article 1).
Suite à cet évènement, Philippe de Savoie, en août 1469, a récompensé Pérouges pour la défense de la cité, en l’exemptant, pendant vingt ans, de tout impôt, ce qui favorisa sa prospérité.
De là, on a une belle vue sur la région.
Une autre curiosité à ne pas manquer est :le grenier à sel qui rappelle que l'apparition de la gabelle sur la vente du sel a aussi contribué à l'essor de Pérouges.
Mais en 1790, cette loi est abolie, et le grenier à sel ferme définitivement ses portes.
Aujourd'hui, il comporte 3 chambres d'hôtes.
Pérouges fin par chevrette13
Elle porte sur sa façade extérieure une inscription en latin de 1468 qui relate la lutte entre les Dauphinois et les souverains de Savoie qui se disputèrent la petite cité (revoir article 1).
Suite à cet évènement, Philippe de Savoie, en août 1469, a récompensé Pérouges pour la défense de la cité, en l’exemptant, pendant vingt ans, de tout impôt, ce qui favorisa sa prospérité.
De là, on a une belle vue sur la région.
Une autre curiosité à ne pas manquer est :le grenier à sel qui rappelle que l'apparition de la gabelle sur la vente du sel a aussi contribué à l'essor de Pérouges.
Mais en 1790, cette loi est abolie, et le grenier à sel ferme définitivement ses portes.
Aujourd'hui, il comporte 3 chambres d'hôtes.
Pérouges fin par chevrette13
mercredi 19 décembre 2012
Strasbourg avant Noël (2)
Depuis plusieurs années, la prestigieuse cristallerie Baccarat illumine la rue des Hallebardes à Strasbourg pendant le mois de décembre, le mois du marché de Noël.
Les magnifiques lustres de cristal sont assemblés pièce à pièce par des spécialistes.
Ils transforment cette rue .
Ces décorations sont mises en place depuis 1999 sur une idée de la boutique Baccarat. Depuis, les commerçants de la rue financent la décoration cristalline, sauf en l'an 2000 lorsque les lustres ont été prêtés.
Strasbourg 2 par chevrette13
Les magnifiques lustres de cristal sont assemblés pièce à pièce par des spécialistes.
Ils transforment cette rue .
Ces décorations sont mises en place depuis 1999 sur une idée de la boutique Baccarat. Depuis, les commerçants de la rue financent la décoration cristalline, sauf en l'an 2000 lorsque les lustres ont été prêtés.
Strasbourg 2 par chevrette13
mardi 18 décembre 2012
Strasbourg avant-Noël
Dès 1570, Strasbourg déploie son Marché de Noël autour de sa prestigieuse Cathédrale.
C’est en effet en 1570, sous l’influence du protestantisme strasbourgeois luttant contre les "extravagantes" traditions catholiques qui s’attachaient au nom des saints, que le "Christkindelsmärik" (le "Marché de l’Enfant Jésus") remplace le marché de la Saint Nicolas.
Le Marché de Noël proprement dit s’étend sur plusieurs rues et places du centre-ville, en particulier place Broglie et place de la Cathédrale.
Plusieurs centaines de commerçants proposent au promeneur des cadeaux originaux et des objets traditionnels pour décorer son sapin et sa crèche. On y trouve aussi de quoi se régaler : friandises, vin chaud, beignets...
un sapin géant est planté place Kléber
Strasbourg 1 par chevrette13 LA SUITE DEMAIN ......................
C’est en effet en 1570, sous l’influence du protestantisme strasbourgeois luttant contre les "extravagantes" traditions catholiques qui s’attachaient au nom des saints, que le "Christkindelsmärik" (le "Marché de l’Enfant Jésus") remplace le marché de la Saint Nicolas.
Le Marché de Noël proprement dit s’étend sur plusieurs rues et places du centre-ville, en particulier place Broglie et place de la Cathédrale.
Plusieurs centaines de commerçants proposent au promeneur des cadeaux originaux et des objets traditionnels pour décorer son sapin et sa crèche. On y trouve aussi de quoi se régaler : friandises, vin chaud, beignets...
un sapin géant est planté place Kléber
Strasbourg 1 par chevrette13 LA SUITE DEMAIN ......................
lundi 17 décembre 2012
Pérouges 6
La rue des princes est l'ancienne rue marchande de Pérouges.
Le rez-de-chaussée de ses maisons Renaissance est constitué de grandes baies, emplacement des étals des marchands.
Bouchers, marchands d'étoffes, vanniers et autres commerces s'y étaient établis. En allant vers le centre du village, on découvre la maison des Princes de Savoie. Au sein de cet ensemble, on trouve un traditionnel jardin médiéval.
A proximité, dans la rue des Contreforts, à travers une fenêtre à barreaux est conservé le dernier pressoir à « perroquet » du village. Autrefois la cité était entourée de vignes.
Le pressoir à perroquet a été utilisé de la fin du XVIe jusqu'à la fin du XIXe siècle environ.
Il ne reste que trois pressoirs de ce type en France:
Un homme (assez robuste ) devait escalader une roue – il faut imaginer le hamster qui fait tourner sa roue dans la cage – pour en actionner une deuxième. Cette seconde roue actionnait des presses. On pouvait presser jusqu'à 1,5 tonne de raisin à la fois.
Le jus ainsi obtenu se déversait par le bec du pressoir (d'où le nom de pressoir à perroquet. )
Pérouges 6 rue des Princes par chevrette13
Le rez-de-chaussée de ses maisons Renaissance est constitué de grandes baies, emplacement des étals des marchands.
Bouchers, marchands d'étoffes, vanniers et autres commerces s'y étaient établis. En allant vers le centre du village, on découvre la maison des Princes de Savoie. Au sein de cet ensemble, on trouve un traditionnel jardin médiéval.
A proximité, dans la rue des Contreforts, à travers une fenêtre à barreaux est conservé le dernier pressoir à « perroquet » du village. Autrefois la cité était entourée de vignes.
Le pressoir à perroquet a été utilisé de la fin du XVIe jusqu'à la fin du XIXe siècle environ.
Il ne reste que trois pressoirs de ce type en France:
Un homme (assez robuste ) devait escalader une roue – il faut imaginer le hamster qui fait tourner sa roue dans la cage – pour en actionner une deuxième. Cette seconde roue actionnait des presses. On pouvait presser jusqu'à 1,5 tonne de raisin à la fois.
Le jus ainsi obtenu se déversait par le bec du pressoir (d'où le nom de pressoir à perroquet. )
Pérouges 6 rue des Princes par chevrette13
dimanche 16 décembre 2012
Pérouges (5)
La Place du Tilleul , avec au centre, l'arbre de la liberté planté dans les années révolutionnaires, se situe au cœur de la cité, car quasiment toutes les ruelles y convergent.
La longue galerie faisant face à l’Ostellerie était celle des marchands drapiers.
Un Cadran Solaire se situe à l'angle de la Place du Tilleul, près de la maison Cazin
Celui-ci est composé de plusieurs éléments de décor:
- le blason de la cité de Pérouges en bas à droite : le dragon d’or sur fond rouge.
- le blason de la Dombes (zone géographique dans laquelle Pérouges se situe) en bas à gauche.
Les symboles des signes astrologiques y sont également représentés.
L’Ostellerie est une des plus belles demeures de la cité, sa fonction d’auberge n’a sans doute pas varié depuis sa construction au moyen âge.
Robuste maison de deux étages à encorbellement (construction sur corbeau de bois, des poutres permettant d’agrandir la surface de l’étage) elle permet d’imaginer ce à quoi devaient ressembler toutes les demeures de la cité.
Datant du XIVème siècle elle est classée monument historique.
Pérouges 5 - place du tilleul par chevrette13
La longue galerie faisant face à l’Ostellerie était celle des marchands drapiers.
Un Cadran Solaire se situe à l'angle de la Place du Tilleul, près de la maison Cazin
Celui-ci est composé de plusieurs éléments de décor:
- le blason de la cité de Pérouges en bas à droite : le dragon d’or sur fond rouge.
- le blason de la Dombes (zone géographique dans laquelle Pérouges se situe) en bas à gauche.
Les symboles des signes astrologiques y sont également représentés.
L’Ostellerie est une des plus belles demeures de la cité, sa fonction d’auberge n’a sans doute pas varié depuis sa construction au moyen âge.
Robuste maison de deux étages à encorbellement (construction sur corbeau de bois, des poutres permettant d’agrandir la surface de l’étage) elle permet d’imaginer ce à quoi devaient ressembler toutes les demeures de la cité.
Datant du XIVème siècle elle est classée monument historique.
Pérouges 5 - place du tilleul par chevrette13
samedi 15 décembre 2012
Pérouges (4) balade en France
On continue notre visite dans Pérouges avec une petite place en triangle et un puits, le puits du for orné de fleurs et d'une profondeur de 34m ne servant que de décoration.
De l'autre côté de la place, la maison du sergent de Justice : elle servait de prison pour la cité.
Le sergent ne jugeait que des délits de proximité. (pas de peine physique)
Il s'agissait essentiellement de délits de moeurs.
La chaussée, faite d'un empierrement de galets, rend la marche parfois délicate, mais est un héritage direct de la fin du moyen âge.
Le long des maisons, à l'abri du toit, c'est le Haut du Pavé, réservé aux seigneurs, aux notables, aux personnes importantes alors que l’ancien fossé central était le lieu de la menuaille, des petites gens qui pouvaient bien "crotter leurs chausses" au milieu des détritus.
Pérouges 4 par chevrette13
De l'autre côté de la place, la maison du sergent de Justice : elle servait de prison pour la cité.
Le sergent ne jugeait que des délits de proximité. (pas de peine physique)
Il s'agissait essentiellement de délits de moeurs.
La chaussée, faite d'un empierrement de galets, rend la marche parfois délicate, mais est un héritage direct de la fin du moyen âge.
Le long des maisons, à l'abri du toit, c'est le Haut du Pavé, réservé aux seigneurs, aux notables, aux personnes importantes alors que l’ancien fossé central était le lieu de la menuaille, des petites gens qui pouvaient bien "crotter leurs chausses" au milieu des détritus.
Pérouges 4 par chevrette13
vendredi 14 décembre 2012
PEROUGES 3
La cité de Pérouges a attiré de nombreux cinéastes , soit pour de longs métrages : Monsieur VINCENT, les Trois Mousquetaires, Mandrin, que pour divers feuilletons télévisés.
La porte d'en bas :
Seconde porte de la cité, elle fût presque entièrement détruite lors du siège de 1468.
Au fronton, cette inscription rappelle la défaite dauphinoise:
"Perogia Perogiarum. Urbs imprenabilis.
Coquinati Delphinati Voluront prehendere illam
Ast non potuerunt
Attamen importaverunt portas, gonos, cum serris et degringolaverunt cum illis.
Diabolus importat illos!."
c'est à dire :
"Pérouges des Pérougiens, ville imprenable,
les coquins de Dauphinois ont voulu la prendre
mais ils ne le purent.
Ils emportèrent les portes , les gonds et les ferrures et dégringolèrent avec elles.
Que le diable les emporte !"
Pérouges 3 par chevrette13
La porte d'en bas :
Seconde porte de la cité, elle fût presque entièrement détruite lors du siège de 1468.
Au fronton, cette inscription rappelle la défaite dauphinoise:
"Perogia Perogiarum. Urbs imprenabilis.
Coquinati Delphinati Voluront prehendere illam
Ast non potuerunt
Attamen importaverunt portas, gonos, cum serris et degringolaverunt cum illis.
Diabolus importat illos!."
c'est à dire :
"Pérouges des Pérougiens, ville imprenable,
les coquins de Dauphinois ont voulu la prendre
mais ils ne le purent.
Ils emportèrent les portes , les gonds et les ferrures et dégringolèrent avec elles.
Que le diable les emporte !"
Pérouges 3 par chevrette13
jeudi 13 décembre 2012
PEROUGES 2 ...balade en France
L’église forteresse
Située à l'entrée du bourg accolée à la porte d'en haut, l’église forteresse impressionne par ses dimensions.
Bâtie au XVème siècle, elle est classée monument historique et est dédiée à Sainte Marie-Madeleine.
En cours de construction, à la veille du siège de 1468, l'église fut détruite par les Pérougiens eux-mêmes, pour consolider et remailler en toute hâte leur rempart. Elle fut achevée après environ 60 ans de construction.
La patronne de l’église est matérialisée par une statue de pierre près du chœur, dans un espace réservé à la prière.
Saint Georges
Sur un autel, derrière la petite porte latérale de l'église forteresse, un guerrier de bois coiffé d'un casque empenné, fait mine de terrasser le dragon : il s'agit de Saint Georges, patron de Pérouges depuis la fin du moyen âge.
église de Pérouges par chevrette13
Située à l'entrée du bourg accolée à la porte d'en haut, l’église forteresse impressionne par ses dimensions.
Bâtie au XVème siècle, elle est classée monument historique et est dédiée à Sainte Marie-Madeleine.
En cours de construction, à la veille du siège de 1468, l'église fut détruite par les Pérougiens eux-mêmes, pour consolider et remailler en toute hâte leur rempart. Elle fut achevée après environ 60 ans de construction.
La patronne de l’église est matérialisée par une statue de pierre près du chœur, dans un espace réservé à la prière.
Saint Georges
Sur un autel, derrière la petite porte latérale de l'église forteresse, un guerrier de bois coiffé d'un casque empenné, fait mine de terrasser le dragon : il s'agit de Saint Georges, patron de Pérouges depuis la fin du moyen âge.
église de Pérouges par chevrette13
mercredi 12 décembre 2012
PEROUGES (1)
Pérouges, cité médiévale et beau village de France , commune de l'AIN , se trouve à 38 kms de Bourg en Bresse.
Probablement fondée par une colonie gauloise de retour d'Italie venant de Pérugia (les 2 sites se ressemblent, l'orthographe ancienne est identique).
On y pénètre exclusivement par deux portes, « la Porte d'en Bas » et « la Porte d'en Haut ».
La porte d'en haut :
Percée d'une voûte en arc brisée, elle fait corps avec l'église.
Les Pérougiens du XVème siècle, cordonniers, tisserands, bouchers, ferronniers, firent de l’entrée de la cité un lieu difficile à prendre avec, entre autres, l’église forteresse aux murs percés de meurtrières.
Pérouges 1 par chevrette13
Probablement fondée par une colonie gauloise de retour d'Italie venant de Pérugia (les 2 sites se ressemblent, l'orthographe ancienne est identique).
On y pénètre exclusivement par deux portes, « la Porte d'en Bas » et « la Porte d'en Haut ».
La porte d'en haut :
Percée d'une voûte en arc brisée, elle fait corps avec l'église.
Les Pérougiens du XVème siècle, cordonniers, tisserands, bouchers, ferronniers, firent de l’entrée de la cité un lieu difficile à prendre avec, entre autres, l’église forteresse aux murs percés de meurtrières.
Pérouges 1 par chevrette13
mardi 11 décembre 2012
MULHOUSE (5)
Suite et fin de notre petit balade dans la ville de Mulhouse, sur notre itinéraire de voyage.
La Demeure des nobles de Wunnenberg au 13e siècle jusqu' à la fin du 14e siècle ; elle passe entre les mains de plusieurs familles importantes parmi lesquelles des bourgmestres et conseillers de la ville ; vers 1726 elle est rachetée par Pierre Thierry, conseiller et chef de la corporation des tailleurs, originaire de Lorraine, ce qui explique le nom donné à la demeure ; en 1754 elle fut vendue à Jean Henri Dollfus, industriel, qui reconstruisit sans doute la maison et installa une usine de toiles peintes dans les dépendances.
La cour de Lorraine
Un peu plus loin, vous trouverez la cour de Lorraine avec un bâtiment du XVIIIème siècle à soubassement de grès rose. Elle aussi a été occupée par une manufacture.
LA MAISON LOEWENFELS
Cet hôtel particulier, le plus bel édifice du XVIIIème siècle à Mulhouse, a été construit dans les année 1764-1770.
La maison passera en 1788, dans les mains de la famille Schlumberger avant de devenir propriété d’un brasseur puis de l’Association Sainte-Marie.
La maison est d’une grande qualité de construction, les matériaux employés, apportés de carrières relativement éloignées, laissant présumer du coût de la construction. Les éléments sculptés, de style rocaille, sont nombreux et soignés.
Mulhouse fin par chevrette13
La Demeure des nobles de Wunnenberg au 13e siècle jusqu' à la fin du 14e siècle ; elle passe entre les mains de plusieurs familles importantes parmi lesquelles des bourgmestres et conseillers de la ville ; vers 1726 elle est rachetée par Pierre Thierry, conseiller et chef de la corporation des tailleurs, originaire de Lorraine, ce qui explique le nom donné à la demeure ; en 1754 elle fut vendue à Jean Henri Dollfus, industriel, qui reconstruisit sans doute la maison et installa une usine de toiles peintes dans les dépendances.
La cour de Lorraine
Un peu plus loin, vous trouverez la cour de Lorraine avec un bâtiment du XVIIIème siècle à soubassement de grès rose. Elle aussi a été occupée par une manufacture.
LA MAISON LOEWENFELS
Cet hôtel particulier, le plus bel édifice du XVIIIème siècle à Mulhouse, a été construit dans les année 1764-1770.
La maison passera en 1788, dans les mains de la famille Schlumberger avant de devenir propriété d’un brasseur puis de l’Association Sainte-Marie.
La maison est d’une grande qualité de construction, les matériaux employés, apportés de carrières relativement éloignées, laissant présumer du coût de la construction. Les éléments sculptés, de style rocaille, sont nombreux et soignés.
Mulhouse fin par chevrette13
lundi 10 décembre 2012
MULHOUSE (4)
Balade dans Mulhouse (suite...)
Nous passons devant une chapelle :
LA CHAPELLE SAINT JEAN
L’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean, ou Chevaliers de Malte, était le plus riche et le plus influent des ordres implantés à Mulhouse.
Son installation dans la ville remonte au début du XIIIème siècle.
La chapelle, dont la construction remonte au XIIIè siècle, a été remaniée et transforméé aux XIVème et XVème siècle. Le cimetière de la commanderie entourait l’édifice. Après la Réforme, les Chevaliers quittent la ville.
Vendue comme bien communal en 1798, la chapelle sera transformée en brasserie, avant de devenir un atelier de maréchal-ferrant et un dépôt. Elle sera classée monument historique en 1893 et restaurée.
Une autre particularité du patrimoine de Mulhouse : les étoffes imprimées.
Le début des années 1780 représente le point culminant de l'impression sur étoffes à Mulhouse : les indienneurs sont devenus des chefs d'entreprise
Une Indienne était un tissu peint ou imprimé fabriqué en Europe entre le XVIIe siècle et le XIX.
Nous passons devant une chapelle :
LA CHAPELLE SAINT JEAN
L’ordre des Hospitaliers de Saint-Jean, ou Chevaliers de Malte, était le plus riche et le plus influent des ordres implantés à Mulhouse.
Son installation dans la ville remonte au début du XIIIème siècle.
La chapelle, dont la construction remonte au XIIIè siècle, a été remaniée et transforméé aux XIVème et XVème siècle. Le cimetière de la commanderie entourait l’édifice. Après la Réforme, les Chevaliers quittent la ville.
Vendue comme bien communal en 1798, la chapelle sera transformée en brasserie, avant de devenir un atelier de maréchal-ferrant et un dépôt. Elle sera classée monument historique en 1893 et restaurée.
Une autre particularité du patrimoine de Mulhouse : les étoffes imprimées.
Le début des années 1780 représente le point culminant de l'impression sur étoffes à Mulhouse : les indienneurs sont devenus des chefs d'entreprise
Une Indienne était un tissu peint ou imprimé fabriqué en Europe entre le XVIIe siècle et le XIX.
samedi 8 décembre 2012
ROME, fin
La Place Saint Pierre est célèbre pour ses colonnes, déssinée par Gian Lorenzo Bernini.
Elle est large de 320 mètres avec des ellipses centrales de 240 mètres et est entourée de 4 files de 284 colonnes et 88 piliers.
La balustrade sur les colonnes est décorée de 140 statues de Saints. En bas, un énorme perron à trois plateaux avec sur les côtés les statues de Saint Pierre et Saint Paul.
Au milieu de la place deux grandes fontaines et l'obélisque.
Il y a deux emplacements sur la place d'où on a l'illusion que les quatre files de colonnes se confondent en une seule.
La Cité du Vatican est un état indépendant placé sous la souveraineté du Saint Siège à travers l'autorité du Pape de l'Église catholique, qui y règne comme monarque absolu.
C'est un État reconnu mais non membre de l'ONU où il a le statut d'observateur.
Fin de la journée à Rome par chevrette13
Elle est large de 320 mètres avec des ellipses centrales de 240 mètres et est entourée de 4 files de 284 colonnes et 88 piliers.
La balustrade sur les colonnes est décorée de 140 statues de Saints. En bas, un énorme perron à trois plateaux avec sur les côtés les statues de Saint Pierre et Saint Paul.
Au milieu de la place deux grandes fontaines et l'obélisque.
Il y a deux emplacements sur la place d'où on a l'illusion que les quatre files de colonnes se confondent en une seule.
La Cité du Vatican est un état indépendant placé sous la souveraineté du Saint Siège à travers l'autorité du Pape de l'Église catholique, qui y règne comme monarque absolu.
C'est un État reconnu mais non membre de l'ONU où il a le statut d'observateur.
Fin de la journée à Rome par chevrette13
jeudi 6 décembre 2012
SALERNE (fin)
Salerne maintient la structure de la vieille ville lombarde.
Dans les rues du centre ville, apparaissent des traces tangibles des populations qui dominèrent la ville et qui se succédèrent au cours des siècles : le Dôme roman, l’église baroque de San Giorgio, les architectures grandioses des églises et des palais seigneuriaux qui se multiplient dans les ruelles du centre ville, sont les témoins privilégiés d’un passé empreint de splendeur et de bien-être.
Salerne 3 par chevrette13
Dans les rues du centre ville, apparaissent des traces tangibles des populations qui dominèrent la ville et qui se succédèrent au cours des siècles : le Dôme roman, l’église baroque de San Giorgio, les architectures grandioses des églises et des palais seigneuriaux qui se multiplient dans les ruelles du centre ville, sont les témoins privilégiés d’un passé empreint de splendeur et de bien-être.
Salerne 3 par chevrette13
mardi 4 décembre 2012
SALERNE 2
Suite de la visite de la cathédrale et en particluier descente dans la crypte...
Rappel :
Fondée à la fin du XIe siècle par le Normand Robert le Guiscard.
Son allure baroque actuelle tient au réaménagement opéré après le tremblement de terre de 1688.
Au niveau inférieur, se trouve la Crypte constituée par une salle avec neuf files de trois travées avec voûte d’arêtes, posées sur colonnes.
Au XVIIe siècle la Crypte fut restaurée par Domenico Fontana qui réalisa le double autel central de Saint Mathieu où il est possible de célébrer simultanément deux messes.
Salerne 2 par chevrette13
Rappel :
Fondée à la fin du XIe siècle par le Normand Robert le Guiscard.
Son allure baroque actuelle tient au réaménagement opéré après le tremblement de terre de 1688.
Au niveau inférieur, se trouve la Crypte constituée par une salle avec neuf files de trois travées avec voûte d’arêtes, posées sur colonnes.
Au XVIIe siècle la Crypte fut restaurée par Domenico Fontana qui réalisa le double autel central de Saint Mathieu où il est possible de célébrer simultanément deux messes.
Salerne 2 par chevrette13
SALERNE (1)
SALERNE ,Ville principale de la « Côte amalfitaine » (la portion de côte de la mer Tyrrhénienne qui comprend des villes renommées comme Amalfi, Positano, etc.), elle est essentiellement connue historiquement pour avoir hébergé le roi d’Italie, qui avait fui Rome en 1943 après que l’Italie eut négocié la paix avec les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale.
Nous allons commencé la visite par sa cathédrale.
La Cathédrale de Saint Mathieu, fondée par Robert le Guiscard et consacrée par le Pape Grégoire VII fut dédiée à Sainte Marie des Anges et à l’Apôtre Mathieu.
La cathédrale est précédée d’un ample atrium entouré par un portique soutenu par 28 colonnes avec des arcs à plein cintre, enrichi sur les côtés d’une série de sarcophages romains.
Du côté sud se dresse le haut clocher de la moitié du XIIe siècle tandis que l’entrée principale de l’Eglise est constituée d’une porte de bronze byzantine.
Salerne 1 par chevrette13
Nous allons commencé la visite par sa cathédrale.
La Cathédrale de Saint Mathieu, fondée par Robert le Guiscard et consacrée par le Pape Grégoire VII fut dédiée à Sainte Marie des Anges et à l’Apôtre Mathieu.
La cathédrale est précédée d’un ample atrium entouré par un portique soutenu par 28 colonnes avec des arcs à plein cintre, enrichi sur les côtés d’une série de sarcophages romains.
Du côté sud se dresse le haut clocher de la moitié du XIIe siècle tandis que l’entrée principale de l’Eglise est constituée d’une porte de bronze byzantine.
Salerne 1 par chevrette13
MULHOUSE aux couleurs de Noël (1)
En décembre dernier, nous sommes passés par Mulhouse, juste quelques heures....
Dans le centre ville on trouve un secteur piétonnier bien agréable.
Au cœur du quartier se trouve aussi un des joyaux de la ville : la place de la Réunion, avec son hôtel de ville (XVIe siècle) et le temple Saint-Étienne
La place de la Réunion est la place centrale de la vieille ville de Mulhouse, dans le prolongement de la rue du Sauvage.
Elle est bordée par le temple Saint-Étienne et l’hôtel de Ville.
« Réunion » désigne le rattachement de la République de Mulhouse à la République française le 15 mars 1798.
ANCIEN HOTEL DE VILLE
Construit en 1552, ce « palais magnifique et tout doré » (Montaigne), est un joyau de la Renaissance rhénane. Il symbolisait l’attachement de la petite république à ses libertés. Ses fresques représentent les vertus prônées par la religion réformée ainsi que les armoiries des cantons suisses auxquels Mulhouse était alliée. Sur le pignon droit est suspendu le "Klapperstein", la pierre des bavards, que les personnes médisantes étaient condamnées à porter.
On y trouve la fontaine Stockbrunnen surmontée par une statue de hallebardier.
MAISON MIEG
La maison est déjà mentionnée en 1418. Vers 1460, elle est transformée en hôtellerie, à l’enseigne du Soleil. La maison restera une auberge jusqu’en 1535. En 1560, elle acquiert son aspect actuel. De 1679 à 1840, la maison sera propriété de la famille Mieg, d’où son appellation actuelle. Son plus célèbre occupant sera Mathieu Mieg, dit le chroniqueur, connu pour son attachement au maintien de la ville-république, pour ses travaux historiques et pour son talent de peintre.
Mulhouse 1 par chevrette13
Dans le centre ville on trouve un secteur piétonnier bien agréable.
Au cœur du quartier se trouve aussi un des joyaux de la ville : la place de la Réunion, avec son hôtel de ville (XVIe siècle) et le temple Saint-Étienne
La place de la Réunion est la place centrale de la vieille ville de Mulhouse, dans le prolongement de la rue du Sauvage.
Elle est bordée par le temple Saint-Étienne et l’hôtel de Ville.
« Réunion » désigne le rattachement de la République de Mulhouse à la République française le 15 mars 1798.
ANCIEN HOTEL DE VILLE
Construit en 1552, ce « palais magnifique et tout doré » (Montaigne), est un joyau de la Renaissance rhénane. Il symbolisait l’attachement de la petite république à ses libertés. Ses fresques représentent les vertus prônées par la religion réformée ainsi que les armoiries des cantons suisses auxquels Mulhouse était alliée. Sur le pignon droit est suspendu le "Klapperstein", la pierre des bavards, que les personnes médisantes étaient condamnées à porter.
On y trouve la fontaine Stockbrunnen surmontée par une statue de hallebardier.
MAISON MIEG
La maison est déjà mentionnée en 1418. Vers 1460, elle est transformée en hôtellerie, à l’enseigne du Soleil. La maison restera une auberge jusqu’en 1535. En 1560, elle acquiert son aspect actuel. De 1679 à 1840, la maison sera propriété de la famille Mieg, d’où son appellation actuelle. Son plus célèbre occupant sera Mathieu Mieg, dit le chroniqueur, connu pour son attachement au maintien de la ville-république, pour ses travaux historiques et pour son talent de peintre.
Mulhouse 1 par chevrette13
PAESTUM, le musée
L'antique cité grecque de Poseidonia, devenue Paestum à la fin du Ve siècle avant notre ère, est située à une centaine de kilomètres au sud de Naples, sur le golf de Salerne.
Le Musée archéologique national de Paestum est le seul à présenter une image complète de la Campanie étrusque et grecque.
La ainsi dite « Tombe du Plongeur », 470 av. J.-Chr. est le seul exemple de peinture murale grecque existant au monde.
Petit aperçu du musée construit en 1950, aperçu rapide car de nombreux scolaires présents à l'intérieur...
Paestum musée par chevrette13
Le Musée archéologique national de Paestum est le seul à présenter une image complète de la Campanie étrusque et grecque.
La ainsi dite « Tombe du Plongeur », 470 av. J.-Chr. est le seul exemple de peinture murale grecque existant au monde.
Petit aperçu du musée construit en 1950, aperçu rapide car de nombreux scolaires présents à l'intérieur...
Paestum musée par chevrette13
samedi 1 décembre 2012
MULHOUSE aux couleurs de Noël (2)
Suite de notre petite visite à Mulhouse...
Quelques édifices à ne pas manquer :
TEMPLE SAINT ETIENNE
Ce temple fut construit entre 1858 et 1868 sur l’emplacement d’une église datant du XIIème siècle, dans un style néo-gothique alors très en vogue.
Il abrite toujours les magnifiques vitraux qui se trouvaient dans cette ancienne église.
LA PHARMACIE AU LYS
Les propriétaires des lieux sont connus depuis 1464. En 1634, l’année de la peste, en pleine guerre de Trente Ans, la maison est sérieusement remaniée. Ceci explique la présence de ce millésime sur le linteau de la porte d’entrée donnant sur la rue des Bouchers.
Peu après, en 1649, la maison est rachetée par Jean-Henri Engelmann qui y transfère son officine d’apothicaire. Depuis cette date l’immeuble abrite une pharmacie. Le plafond de l’officine est orné de peintures du XVIIème siècle.
VILLA STEINBACH
LA CHAPELLE SAINT JEAN.....
Anecdote : comme on ne voyait pas bien les édifices à cause du marché de Noël nous avons fait un tour de grande roue !!!!!
Mulhouse 2 par chevrette13
Quelques édifices à ne pas manquer :
TEMPLE SAINT ETIENNE
Ce temple fut construit entre 1858 et 1868 sur l’emplacement d’une église datant du XIIème siècle, dans un style néo-gothique alors très en vogue.
Il abrite toujours les magnifiques vitraux qui se trouvaient dans cette ancienne église.
LA PHARMACIE AU LYS
Les propriétaires des lieux sont connus depuis 1464. En 1634, l’année de la peste, en pleine guerre de Trente Ans, la maison est sérieusement remaniée. Ceci explique la présence de ce millésime sur le linteau de la porte d’entrée donnant sur la rue des Bouchers.
Peu après, en 1649, la maison est rachetée par Jean-Henri Engelmann qui y transfère son officine d’apothicaire. Depuis cette date l’immeuble abrite une pharmacie. Le plafond de l’officine est orné de peintures du XVIIème siècle.
VILLA STEINBACH
LA CHAPELLE SAINT JEAN.....
Anecdote : comme on ne voyait pas bien les édifices à cause du marché de Noël nous avons fait un tour de grande roue !!!!!
Mulhouse 2 par chevrette13
PAESTUM le site
Fondé par les Grecques au VIIe siècle av. J.-C. environ, sous le nom de Poseidonia, la ville fut successivement occupée par les Lucanes jusqu'à ce que, en 273 av. J.-C., Rome en fit une florissante colonie, en lui donnant le nom actuel.
Le début du Moyen-Âge marqua son irréversible déclin.
L'importance de Paestum est liée non seulement à sa valeur culturelle à l'excellent état de conservation des biens, en commençant par les remparts, construits par les Grecques et après renforcés par les Lucanes et par les Romains.
Ce qui frappe le plus sont les trois majestueux temples
Ces grands édifices sont un extraordinaire exemple de style dorique.
Le temple de Hera, remontant au VIe siècle av. J.-C., est le plus ancien. Le temple de Nettuno (Ve siècle av. J.-C.) est une grandiose construction en travertin.
Le temple de Cérès (VIe siècle av. J.-C.), dédié en réalité à la déesse Athéna, qui en époque médiévale fut transformé en église, abrite trois tombes chrétiennes, adossées au mur extérieur.
Paestum site par chevrette13
Le début du Moyen-Âge marqua son irréversible déclin.
L'importance de Paestum est liée non seulement à sa valeur culturelle à l'excellent état de conservation des biens, en commençant par les remparts, construits par les Grecques et après renforcés par les Lucanes et par les Romains.
Ce qui frappe le plus sont les trois majestueux temples
Ces grands édifices sont un extraordinaire exemple de style dorique.
Le temple de Hera, remontant au VIe siècle av. J.-C., est le plus ancien. Le temple de Nettuno (Ve siècle av. J.-C.) est une grandiose construction en travertin.
Le temple de Cérès (VIe siècle av. J.-C.), dédié en réalité à la déesse Athéna, qui en époque médiévale fut transformé en église, abrite trois tombes chrétiennes, adossées au mur extérieur.
Paestum site par chevrette13
MULHOUSE (3)
Nous continuons à découvrir Mulhouse (2 articles déjà publiés)PAUL CURIE
Citons tout d'abord une personnalité célèbre :
Paul Curie (1799-1853), est un humaniste malthusien engagé né à Grand-Charmont, près de Montbéliard.
Il s’installe à Mulhouse, après ses études de médecine. Il y fréquente la bourgeoisie et très rapidement épouse (le 18 septembre 1825) Augustine Hofer, l’un des plus beaux partis de la ville : le père d’Augustine n’est autre que la fille de Jean Hofer, grand industriel français de la première partie du XIXe siècle. Grand-parent de Pierre Curie.
Autre découverte dans la ville : le " poêle"
Au Moyen-Âge, toute activité commerciale était réglementée dans l'intérêt du consommateur et du producteur.
Il y avait six corporations également dénommées "tribus" depuis 1445.
Chaque tribu avait son "poêle"(Zunftstube) ou lieu de réunion permanent et au début il y avait effectivement un poêle pour se réchauffer durant la réunion.
Mulhouse 3 par chevrette13
Citons tout d'abord une personnalité célèbre :
Paul Curie (1799-1853), est un humaniste malthusien engagé né à Grand-Charmont, près de Montbéliard.
Il s’installe à Mulhouse, après ses études de médecine. Il y fréquente la bourgeoisie et très rapidement épouse (le 18 septembre 1825) Augustine Hofer, l’un des plus beaux partis de la ville : le père d’Augustine n’est autre que la fille de Jean Hofer, grand industriel français de la première partie du XIXe siècle. Grand-parent de Pierre Curie.
Autre découverte dans la ville : le " poêle"
Au Moyen-Âge, toute activité commerciale était réglementée dans l'intérêt du consommateur et du producteur.
Il y avait six corporations également dénommées "tribus" depuis 1445.
Chaque tribu avait son "poêle"(Zunftstube) ou lieu de réunion permanent et au début il y avait effectivement un poêle pour se réchauffer durant la réunion.
Mulhouse 3 par chevrette13
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