La ville basse est l’une des cités médiévales les mieux préservées d’Europe, et elle figure au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1997.
Un exemple :
Le Père et le Fils est un ensemble constitué de deux bâtiments joints par un mur mitoyen. Une porte située entre les édifices conduisait aux cours intérieures…
La Vieille Ville de Tallinn propose aussi une multitude de lieux pour se restaurer.
C’est par les rues Jambe Longue et Jambe Courte (Pikk Jag et Lühike Jag) que l’on rejoint la ville basse. Lühike Jalg – littéralement la courte jambe – est une paisible et agréable petite ruelle pavée, à l’ambiance plutôt romantique. Au Moyen Âge, elle n’était pas encore pourvue d’escaliers.
La Courte Jambe relie l’église Saint-Nicolas – Niguliste – à la colline de Toompea…
Le mur de la Haine
Une muraille intérieure, constuite par la municipalité de Tallinn en 1454 séparait la vilkle Haute de la ville Basse. On l'appelait" le mur de la haine". A 5h du soir les portes étaient fermées séparant la citadelle des féodaux à la ville des bourgeois, marchands et artisans. Cette muraille s'étire le long de la rue Longue Jambe.
La tour appelée Kiek in de Kök fut construite en 1475. Le nom de cette massive tour d’artillerie haute de 38 mètres signifie littéralement « un coup d’œil dans la cuisine ». Elle était si haute que les gardes de l’époque disaient, pour plaisanter, qu’ils pouvaient voir à travers les cheminées jusque dans les cuisines des maisons qui se trouvaient en contrebas.
La Tour de la Vierge fut construite durant la seconde moitié du XIVème siècle. À cette époque, elle portait le nom de Tour Megede, ce qui, en bas allemand, peut se traduire par «jeune fille», ou «pucelle»…
La tour de la Vierge, l'une des plus célèbres tours de défense médiévales de Tallinn, a récemment été rénovée et ouvre ses portes sur un musée et une salle d’exposition.
est classé parmi les « Plus Beaux Villages de France » depuis 1983 grâce à ses belles maisons médiévales aux pierres ocre et tuiles brunes, ses ruelles aux balcons, escaliers et courettes agréablement fleuris, son église et son château.
Un autre beau village : TURENNE (Corrèze)
Turenne a gardé de nombreuses traces de son histoire : les tours César et du Trésor, vestiges du château dominant le village, d’anciens hôtels particuliers des XVe au XVIIe S ornés de tourelles ou d‘échauguettes et des demeures plus simples aux toits couverts de lauzes ou d’ardoises...
En poursuivant par la rue Kohtu, on débouche sur un belvédère dégagé, où la vue accroche tout de suite le regard.
Du haut de cette plate-forme panoramique, on aperçoit la ville basse.
Avec ses remparts médiévaux, ses toits aux tuiles d’un rouge flamboyant, ses clochers effilés et son architecture moyenâgeuse, on se croirait à l’époque des chevaliers teutoniques…
Kesklinn, le quartier des affaires, apparaît en arrière-plan avec ses quelques gratte-ciels à l’américaine...
Fondée par les Danois au XIIIe siècle, elle est la plus ancienne église de Tallinn ainsi que de l'Estonie continentale.
Elle est le seul édifice de Toompea qui ait survécu à l'incendie du XVIIe siècle.
À l'origine, elle était une cathédrale catholique romaine, elle devint luthérienne en 1561 et appartient maintenant à l'Église évangélique luthérienne estonienne.
Elle est le siège de l'archevêque de Tallinn, le chef spirituel de l'Église évangélique luthérienne estonienne.
Des peintres espagnols aux carrières de lumière, aux Baux de Provence
La seconde partie se concentre sur Picasso et sur sa richesse créative. Parmi ses toiles les plus célèbres, on retrouve les Demoiselles d’Avignon (1907), La Flûte de Pan (1923), mais aussi Guernica (1937) et La Joie de Vivre (1946).
Le château de Toompea lui-même est tout à fait emblématique de l’architecture Renaissance, telle qu’elle a pu se développer en Estonie. Construit entre le XIIIème et le XIVème siècle, à l’époque de la domination suédoise, il portait le nom de Palais d’État, et sa structure rappelle précisément celle du palais royal de Suède…De nos jours il abrite le parlement.
LA CATHÉDRALE ALEXANDER NEVSKI
Située en face du château de Toompea, la cathédrale orthodoxe Alexander Nevski fut construite en 1900, à l’époque où l’Estonie faisait partie de la Russie tsariste.
Inaugurée par Nicolas II en personne, elle porte le nom du célèbre commandeur qui dirigea les troupes russes lors de la mémorable Bataille de glace, qui fut livrée en 1243 sur les rives du Lac Peipsi, au sud-est de l’Estonie…
La place de la liberté (Vabaduse väljak) sur laquelle se dresse une grande croix, constitue un monument honorant les Estoniens tombés durant la guerre d'Indépendance (1918-1920).
Les Estoniens se réunissent régulièrement sur la place pour célébrer leur liberté, obtenue après des années d’occupation.
L’église néo-gothique d’un jaune éclatant qui domine la place de la Liberté (Vabaduse väljak) est un survivant parmi les églises de la ville. Malgré deux tentatives pour l’abattre au cours du siècle dernier, elle a tenu bon et semble vouloir tenir encore longtemps.
Conçue comme une déambulation à travers l’art ibérique du XXe siècle, l’exposition numérique et immersive Picasso et les maîtres espagnols met en mouvement des milliers d’oeuvres numérisées, qui s’animent aux moyens de l’équipement technique de pointe AMIEX®.
De la cour royale aux scènes champêtres de Goya, à travers les jardins enchanteurs de Rusiñol, les portraits de Zuloaga et les scènes en bord de mer du lumineux Sorolla, vous êtes invités à prendre le large avant de plonger dans l’univers pictural foisonnant de Picasso et son oeuvre magistrale.
À partir de 1372, la rue Rüütli – littéralement rue des Chevaliers – devint un des lieux les plus importants pour les activités commerciales à Tallinn. C’est là que se trouvait en effet la cour marchande, qui portait également le nom d’écurie – «Marstall» en estonien –, en référence aux écuries municipales installées à proximité…
C'est là que le bourreau avait sa maison au n°18
Le bourreau, rarement un autochtone, était employé par la municipalité.
En effet, à l’époque médiévale, le métier de bourreau était passablement méprisé. Ce dernier devait d’ailleurs porter un manteau rouge écarlate, non pas pour faire l’apanage de ses richesses, ni montrer un quelconque tempérament sanguinaire, mais pour la simple et bonne raison qu’on pouvait ainsi le repérer dans la foule, et l’éviter très facilement…
Nous prenons les rues pentues de la colline de Toompea, à mi-chemin entre les remparts et la ville basse
Fondée par des marchands allemands venus de l’île de Gotland vers 1230,
l'église st Nicolas,
construction solide qui fut conçue pour servir de forteresse, à une époque où les remparts de la ville n’existaient pas encore.
L’édifice survécut aux destructions occasionnées par la Réforme en 1523, mais il fut moins heureux au XXe siècle, lorsque les bombes de la deuxième guerre mondiale le détruisirent.
Depuis sa restauration dans les années 1980, l’église Saint-Nicolas est devenue un musée consacré à l’art religieux.