vendredi 27 février 2015

Quartier du château -Prague

Nous quittons Notre Dame de Lorette pour aller au château.
Nous arrivons sur une grande place : au milieu  un très beau lampadaire des années 1860.





Ensuite le Palais Sternberg, qui est le musée de la Galerie nationale le plus fréquenté.
Situé en face du palais Sternberg, le palais Schwarzenberg d’influence vénitienne, les sgraffites qui le couvrent donnent l’illusion de pierres taillées en pointe de diamant. Il abrite une exposition de la Galerie nationale sur le baroque en Bohême, avec des sculptures et peintures des grands maîtres pragois.

mercredi 25 février 2015

Notre Dame de Lorette (2)

Notre dame de Lorette (suite)
Le clocher à bulbe abrite un carillon de 27 cloches qui « chante » toutes les heures un cantique.


L’intérieur
Le cloître du XVIIe, couvert de fresques, servait à abriter les pèlerins. Au milieu se trouve la Santa Casa, œuvre d’artistes italiens, qui l’ont richement ornée de reliefs. Derrière s’élève l’église de la Nativité, où l’on recense une véritable surpopulation de chérubins ! Au plafond, la Présentation de Jésus au temple, peinte par Reiner.
A l’étage du cloître, il faut parfois faire la queue pour accéder au trésor, une collection de rutilants ouvrages d’orfèvrerie religieuse des XVIIe et XVIIIe. Le plus célèbre, le Soleil de Prague, est un ostensoir viennois couvert de 6 222 diamants.

lundi 23 février 2015

Notre Dame de Lorette - Prague

Notre-Dame de Lorette est le plus important lieu de pélerinage marial de Bohême. Le sanctuaire s'ordonne autour de la Santa Casa, fidèle copie du modèle italien. Il abrite de nombreuses richesses artistiques dont l’église de la Nativité, le trésor d’art sacré et le célèbre carillon, dont les cloches rythment la journée du quartier du château.



 Celle-ci fut construite entre 1626 et 1631 sur commande de la baronne Bénigne-Catherine de Lobkowitz, et jouit d’un grand succès populaire à l’époque baroque. Le sanctuaire est encore de nos jours géré par la communauté voisine de moines capucins.

Comme dans le modèle italien, la Santa Casa de Prague offre un contraste frappant entre un intérieur très modeste en brique, et une décoration extérieur luxueuse, avec des bas-reliefs en stucs représentant des scènes de la vie de la Vierge.

lundi 16 février 2015

PRAGUE - le quartier juif

Le quartier de Josefov  fait partie de la Vieille Ville de Prague en République tchèque ; il constituait le ghetto juif de la ville.

La présence d’une communauté juive à Prague est très ancienne. Au 13 e s., on isole quelques rues au nord de la place de la Vieille-Ville, où se concentrent les Juifs : une ville juive indépendante, enclose derrière ses propres murs et portes, se forme.




En 1784, cette période de répression s'achève lorsque Joseph II accorde aux Juifs l'égalité des droits sociaux et politiques. Le quartier porte son nom en souvenir. En 1850, Josefov est intégré à la ville de Prague.

Le cimetière juif
12 000 tombes, mais sans doute près de 80 000 corps... : en effet, le rite interdisant que l'on déterre tout corps enseveli, on superposa sur une douzaine de niveaux les cercueils. La plus ancienne tombe - celle du rabbin Karo, rescapé du pogrom de 1389 - date de 1439, la plus récente de 1787, date à laquelle un décret impérial mit fin aux enterrements en zone urbaine (depuis lors les juifs sont inhumés à Olsany).

samedi 14 février 2015

Prague - quartier juif 2

Toujours dans le quartier juif de Prague

Le bâtiment de l’hôtel de ville du quartier juif échappa de justesse aux plans d’assainissement de la fin du XIXe siècle censés réhabiliter presque tout l’ancien ghetto juif. Il fut édifié à la fin du XVIe siècle, en même temps que la Grande synagogue qui se trouve juste à côté. Après le grave incendie de 1754, l’hôtel de ville subit une rénovation baroque qui lui donna son aspect actuel. Les aménagements ultérieurs, dans le style rococo, ne concernent que la façade intérieure. La tour en bois sur laquelle se trouve une horloge dont les aiguilles tournent de gauche à droite autour de chiffres hébreux domine de façon magistrale le toit mansardé de l’hôtel de ville. Il est également le centre de la communauté juive de Prague

Franz Kafka est un écrivain pragois de langue allemande et de religion juive


Synagogue jubilaire
La construction de cette vaste synagogue est décidée afin de compenser la destruction de plusieurs lieux de culte juifs lors des campagnes de réaménagements de la ville au cours du XIXe siècle. Elle doit son nom de synagogue « jubilaire » à la célébration du jubilé d'or de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche en 18981.

vendredi 13 février 2015

PRAGUE - place Venceslas

Place Venceslas
Nous avons aussi emprunté le métro, pour rejoindre cette place.
Longue de 750 m, la place Venceslas ressemble à une avenue.
 La Vaclavske rassemble trois grands hôtels - l'Europa, le Meran et le Jalta -, traduction de l'Art nouveau pour les premiers et du réalisme socialiste revisité pour le dernier.




 Le haut de la place est dominé par la statue équestre de saint Venceslas, véritable symbole national et point de ralliement, œuvre (1912) du très académique Josef Myslbek.
Et au bout de cette "avenue-place" on trouve le  Musée National (il était fermé pour travaux).

mercredi 11 février 2015

PRAGUE - du côté de l'ambassade de France

Notre-Dame-sous-la-Chaîne, la plus vieille église de la Mala Strana, fut érigée au XIIe siècle en guise de cadeau par Vladislav II aux chevaliers de Saint Jean de Jérusalem. L’édifice fut fortifié un siècle plus tard dans le but de protéger le pont Judith. Son nom lui vient alors de la chaîne en or qui barrait le pont.

 

PRAGUE - du côté de l'ambassade de France

 

Les sculptures et les peintures qui se trouvent dans l’église sont une des raisons de sa popularité auprès des visiteurs. Deux sculptures en particulier sont à noter : la peinture de la Vierge bénissant les Chevaliers de l’Ordre de Malte située au niveau de l’autel principal, et la peinture de la décapitation de Sainte-Barbara située au niveau de l’autel du sud. Les deux ont été peintes par l’artiste Karel Skreta au 15ème siècle. Il y a également de nombreuses sculptures, la plupart étant des œuvres de Jan Petr Wenda.

 

Face à l'ambassade de France,

le mur Lennon.

Depuis les années 1980, il recueille des hommages sous la forme de graffitis.

 

dimanche 1 février 2015

PRAGUE - Pont Charles (1)

Pour nous rendre au pont Charles nous avons emprunté la rue Karlova, rue médiévale aux maisons Renaissance et baroque dont un exemple :

 la maison "Au puits d'or" couverte de beaux stucs baroques : une Vierge à l’Enfant enveloppée d’angelots et six saints protégeant de la peste.

On dit que ses caves cachent un puits tapissé de paillettes d’or et gardé par le fantôme d’une servante noyée.

PRAGUE - Pont Charles (1)

A l'angle des rues  Karlova et de Liliová, on peut observer un étrange serpent doré. C'est à cet endroit que fut ouvert le premier café de Prague.

Nous arrivons au Pont Charles, une tout à chaque extrémité du pont et une statue du roi Charles sur la place.

Baptisé Venceslas (Václav en tchèque), il choisit de prendre le nom de son oncle et parrain, le roi de France, Charles IV lors de sa confirmation.

 

PRAGUE - Pont Charles (2)

Symbole de la ville, incontournable pour les touristes, il est envahi de musiciens, d'artistes divers, de bonimenteurs et de camelots.

PRAGUE - Pont Charles (2)
Son nom fait référence au roi Charles IV qui n'eut de cesse d'embellir Prague. Sa construction a servi à remplacer l'ancien pont Judith édifié quelques mètres en amont et emporté par la Vltava en crue en 1342.
Au cours des XVIIe  et XVIIIe  siècles, les catholiques ajoutent trente statues en vis-à-vis sur toute la longueur du pont.
Côté Vieille Ville, la tour gothique qui marque solennellement l’entrée du pont est ornée de  sculptures.

PRAGUE - Pont Charles, la nuit

Nous sommes retournés le soir au pont Charles et sommes montés dans la tour de la vieille ville dont le sous-sol servait de prison et dont la galerie du sommet offre une vue superbe sur la ville.




Tour qui  porte un souvenir macabre : les têtes de meneurs protestants, exécutés après la bataille de la Montagne Blanche, y furent suspendues de 1621 à 1631. La salle du 1er étage, au plafond à caissons, offre déjà une belle vue.
Mais on peut encore monter...car le soir le pont se transforme en guirlande lumineuse.

PRAGUE - maison des autruches

Nous arrivons à l'extrémité du Pont Charles

La maison aux Trois autruches fut construite à la fin du XVIe siècle.

 Elle doit son nom au symbole peint qui orne sa façade.

 

PRAGUE - maison des autruches

 A propos de ce symbole, on raconte que la capricieuse femme du premier propriétaire de la maison, Jan Fux, désirait sans cesse de nouveaux cadeaux, et qu'elle voulut qu'on lui offre une autruche vivante. Son mari lui passa son caprice, et lui en offrit une seconde lorsqu'elle le lui demanda.

 Mais quand elle lui en demanda une troisième, il se mit en colère, et lui dit que c'est d'elle qu'il aimerait faire la troisième autruche..... (Minos Guide)

C'est dans cette maison des trois Autruches que fut ouvert le premier café pragois par l'Arménien Deodatus (Astvadzadour) Damayan en 1714 " , aujourd'hui hôtel restaurant.