Maldonado, ville située sur les bords de l'océan Atlantique à la limite nord du Río de la Plata et non loin de Punta del Este.
Sur la place de la ville se trouve la cathédrale de style néo-classique. Son autel est l'oeuvre de Antonio Veiga qui fut récompensé à l'exposition de Buenos Aires en 1882 avant d'être intégré à la cathédrale. Non loin de la place on peut trouver la "caserne des dragons", construction militaire qui comprend des chambres, une chapelle qui entourent une vaste cour où l'on peut voir une statue de José Artigas. Un autre vestige , la tour de la vigie, du haut de laquelle on apercevait toute la baie...
L’association “Les Masqués Vénitiens de France”, créée en 2006, regroupe des passionnés de Venise et de son Carnaval. Elle est à l’origine de nombreuses manifestations en France dont les “Flâneries au Miroir”, qui reste sans conteste “la manifestation phare”.
La milonga c'est à la fois le nom d'un style de musique et le lieu où l'on danse. Une piste de préférence en parquet, entourée de tables.
L'invitation à la danse se fait à distance d'un échange de regards suivi d'un consentement par un léger hochement de tête. Trois styles musicaux se jouent et se dansent dans ce bal : la milonga, la valse argentine et le tango. Nous avons poussé la porte d'une milonga de Montevideo, nous étions les seuls étrangers !!(cette situation nous arrive souvent)
Nous quittons la région centrale de l' Uruguay, quelques photos dans la ville de Trinidad, région où le bois fait partie des activités commerciales ...
Grâce à ses cultures diverses c'est aussi "le centre commercial" de la ville de Montevideo, ville vers laquelle nous retournons.
Martigues, qui cultive de tout temps sa ressemblance avec Venise, nous a invités pour la nième année aux Flâneries au Miroir .
Plus de 160 costumés, symbole de l'art et de la beauté vénitienne, sont venus de diverses régions. Parés de leurs plus beaux atours, ils ont déambulé dans toute la ville pour notre plus grand plaisir.
Sur la rive gauche du río Yí se trouve la ville de Durazno, capitale du département du même nom. Durazno est un centre touristique au coeur du pays charrúa. Le père de la ville est Fructuoso Rivera, un des héros de l'indépendance alors au service des Portugais ; à cette époque, l'Uruguay était encore la Provincia Cisplatina.
F. Rivera baptise la ville San Pedro del Durazno " San Pedro " en hommage à l'empereur brésilien et " Durazno " (qui signifie " abricot ") du fait de l'importance des champs d'abricotiers dans la région. Cet arbre était très répandu ; les colons en tiraient une abondante récolte.
L'église : en 1967 un terrible incendie ravagea l'intérieur. Les travaux de restauration furent confiés au célèbre architecte Eladio Dieste (qui construisit également le stade). On notera surtout le vitrail composé d'hexagones enchâssés les uns dans les autres, ce qui donne une lumière très particulière.
Fondée en 1876 la ville de Paso de los toros à longtemps tiré profit de la présence d'une communauté anglaise qui travaillait pour le siège central des chemins de fer.
A l'origine la ville servait aussi de transit pour les troupeaux de bétail qui se dirigeaient vers le nord de Montevideo. C'est dans la région que se trouve le barrage, premier barrage hydroélectrique construit dans le pays.
Nous continuons la balade dans les rues de Manosque.
Notre Dame de Romigier Le chevet de l’Église Notre Dame de Romigier, de style roman (Xème–XIIème siècles), est la partie la plus ancienne du bâtiment.
La Porte du Soubeyran (XVIIIème siècle) est la plus haute de la ville. Elle commandait l’entrée de la ville au Moyen Age. Le clocher de l’horloge, et le campanile à la curieuse forme de poire, qui la surmontent ont été rajoutés au XIXème siècle Un personnage célèbre, Jean Giono, né en 1895 à Manosque et mort en 1970 dans la même ville, est un écrivain français. Un grand nombre de ses ouvrages a pour cadre le monde paysan provençal.
Dans les années 60, la commune voit sa population s’accroître par l’arrivée du Centre d’Etude Atomique (CEA) de Cadarache. L’urbanisation s’étend alors vers les collines. Centre que je vous conseille de visiter, accompagnement très pédagogique, à la portée de tous et très intéressant. Nous l'avons visité l'aprés-midi, pas de photos évidemment.
On continue la visite du pays autour de la ville de Paso de los toros située sur la rive nord du río Negro, à 250 km de Montevideo.
Rencontre avec des gauchos : Le pays regorge de grandes plaines et estancias agricoles tenues par de vrais gauchos. Le cheval est toujours une pierre fondamentale des activités du gaucho dans les champs. Les vêtements et les éléments de la selle ou/et du harnais sont généralement appelés les ''plichas''. Une autre activité dans ce secteur, l'industrie forestière avec des immenses plantations d'eucalyptus.
La région de Tacuarembo est par excellence la terre des gauchos. C'est dans cette ville que nous avons visité le musée de Carlos Gardel. Selon la thèse française, le chanteur serait né à Toulouse sous le nom de Charles Romuald Gardes fils biologique de Berta Gardes, une française. Charles aurait émigré en Uruguay pour échapper au service militaire et serait devenu le maître du tango.
Selon la thèse uruguayenne, Carlos Gardel serait né dans la Valle Edén de Tacuarembó, fruit d'une relation illégitime entre María Lelia Oliva et Carlos Escayola, chef militaire et politique de la ville, qui ne reconnut pas son fils. Berta Gardes, immigrante française, aurait été la mère adoptive chargée de l'éducation de la future étoile.
Aujourd'hui matinée dans la ville de Manosque, ville des Alpes de Haute Provence. Au Moyen Age, quatre portes situées aux quatre points cardinaux permettaient l’accès à la ville.
La porte Sud dite de la Saunerie («porte du sel»), fut construite à la fin du XIVème siècle. Nous franchissons donc la porte, au sol le blason de la ville qui représente quatre mains. Elles symbolisent donc l’unité du territoire manosquin et du rassemblement de ses habitants. Nous déambulons dans la zone piétonne jusqu'à l'Eglise St Sauveur. Romane dans ses structures inférieures, elle est gothique dans ses superstructures. Le campanile, qui date de 1725, est classé aux Monuments Historiques, car c’est l’un des plus ouvragés de tout le bassin méditerranéen.
A 500 kilomètres de Montevideo et à la frontière de l'Argentine, Salto a été fondée en 1756 par José Joaquín de Viana au bord du Río Uruguay, juste en face de la ville de Concordia. Ces deux villes sont reliées au nord par le Pont International Salto Grande qui passe sur le Barrage de Salto Grande alimentant en électricité les deux pays.
Dans la région de Salto on a croisé des estancias avec élevages de bovins mais aussi de nandous. Vous verrez dans le diapo, des voitures avec des bouteilles, ou des jerricans ou des cônes de signalisation sur le capot, en fait c'est pour indiquer qu'elles sont en vente !!
Le Centre Historique de Salto possède de nombreux monuments historiques nationaux Parmi les places les plus importantes de Salto on citera la Plaza Artigas au centre de laquelle se dresse la statue équestre du Général Artigas, et la Plaza Treinta y Tres qui est une des plus anciennes de la ville avec sa très belle fontaine centrale.
Le 8 février 1846, sur le territoire de Salto, Garibaldi et sa légion italienne livrent la bataille de San Antonio contre des forces supérieures de la Confédération, auxquelles ils infligent de nombreuses pertes, et parviennent à se retirer après avoir perdu approximativement le tiers de leurs effectifs. Les répercussions de cette victoire sont immenses, il obtient le statut de héros. On a trouvé le monument qui lui est dédié. Des militaires s'entraînaient non loin...