vendredi 31 octobre 2014

Les Flâneries du miroir à Martigues (2)

Les Flâneries du miroir à Martigues (2)

 

 

Suite de notre défilé dans Martigues

A l'origine, Arlequin, un personnage-type de la Commedia dell'arte, était un personnage pauvre, un serviteur la plupart du temps, portant un costume complètement rapiécé.

De nos jours, il est généralement assimilé à un bouffon, il a perdu son chapeau traditionnel au profit d'une coiffe de fou.

 

Son costume, bien plus fastueux, est orné de triangles ou de losanges multicolores. 

 

jeudi 30 octobre 2014

LE MANS (fin)

Nous continuons la visite du Vieux Mans

Encore des fenêtres typiques,  et une méridienne solaire.

la méridienne du Vieux Mans située sur l’hôtel de Clairaulnay  ‘’selon la tradition aurait été tracée par Claude Chappe .

 

 

LE MANS (fin)

Nous descendons vers le centre ville moderne, vers la place de la République.

Petit passage par "le Hollywood boulevard" du Mans

Depuis mars 1991, l'association « l'Empreinte des Vainqueurs », les commerçants du quartier Saint-Nicolas et la ville du Mans rendent hommage aux vainqueurs des 24 heures du Mans.

Chaque année, après la course, les pilotes ayant remporté les 24 Heures du Mans sont invités à déposer leurs empreintes de mains dans du plâtre.

 

 

 

 

 

 

mercredi 29 octobre 2014

LE MANS (3) - de belles maisons

Le cœur historique intra-muros conserve une centaine de maisons à pans de bois. Les plus anciennes datent de la fin du XIVe siècle, la majorité des XVe et XVIe siècles. 

 

La Maison du Pilier-Rouge

la maison du Pilier-Rouge, construite au XVIe siècle,  bâtisse d’angle

a l’une de ses façades située sur l’axe majeur de la vieille ville, la Grand’Rue.

Ces piliers avaient une double fonction : points de repère en l’absence de numérotation des maisons et de dénomination des rues ; et enseignes commerciales en angle de rues.

 En l’occurrence, le commerce installé dans cette maison était celui d’un artisancommerçant de cannes de soûle

(un jeu ancêtre du criquet et du golf).

 

LE MANS (3) - de belles maisons

La maison d'Adam et Eve

Cette maison Renaissance fut édifiée en 1528 par Jehan de l'Espine, le médecin de la reine Bérengère, veuve de Richard Cœur de Lion.

 

Elle doit son nom au bas relief de sa façade, mais en réalité les personnages qui y sont représentés seraient plus probablement Ariane et Bacchus, accompagnés des signes du zodiaque

 

 

mardi 28 octobre 2014

LE MANS - (2)

Situé sur la place de la cathédrale Saint Julien, face à son célèbre menhir, l'hôtel des Morets est aussi appelée "maison à la tourelle" ou "maison canoniale Saint Paul".

Marie de Médicis y séjourna en 1614

 

St Michel et le dragon.

Sur la façade d'une maison (premier étage), dans une niche, statue de St Michel terrassant le dragon.

 

 

LE MANS - (2)

HÔTEL GRABATOIRE  = cet hôtel du XVIème siècle remplace un bâtiment qui  recevait les chanoines grabataires. Construit entre 1528 et 1543, par Jean de Courthardy et ses héritiers, il est composé d'un grand pavillon, prolongé à l'ouest par un bâtiment imposant, sur lequel vient s'appuyer un petit logis. Deux tourelles à pans coupés (6 et 7), avec des toits aigus , desservent les étages. Siège de l'évêché. Restauré au XIXème siècle.

 

lundi 27 octobre 2014

LE MANS - la cathédrale (1)

Cathédrale Saint-Julien du Mans

Saint-Julien fut le premier évêque du Mans (au IVe siècle).

La cathédrale est un témoignage médiéval du style architectural du gothique angevin.

L’édifice est souvent comparé aux cathédrales de Reims ou de Chartres.

LE MANS - la cathédrale (1)

 

Elle possède sur son flanc ouest, une pièce rare et précieuse. Il s'agit d'un menhir en grès d'une hauteur de 4,55 mètres. Ce menhir date de l'époque préhistorique et a été installé « Place Saint Michel » en 1778, suite à la destruction du « Dolmen de la Pierre au lait ». Le menhir fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 18896.

Tous les siècles du vitrail sont représentés, du XIIème siècle avec la verrière de l'Ascension au XXème siècle, avec les vitraux consacrés à Jeanne d'Arc.

 

dimanche 26 octobre 2014

MUCEM 2014 (fin) - Marseille

Grâce au prêt exceptionnel d’une partie des trésors nationaux de la collection de bronzes antiques du Maroc découverts à Volubilis, le MuCEM a présenté l’un des aspects majeurs du bassin antique méditerranéen. 

 

MUCEM 2014 (fin) - Marseille

Les collections de bronzes du musée de Rabat figurent parmi les plus exceptionnelles du monde antique méditerranéen. Bien que découverts, pour la plupart, à Volubilis, ils n’ont pas été produits dans cette région de l’Empire romain.

Egalement, petit aperçu d'autres expositions à la villa Méditerranée voisine du Mucem.

 

 

samedi 25 octobre 2014

MUCEM à Marseille suite..(2) 2014

En mettant en scène l’autre et en le caricaturant parfois, le carnaval permet aux groupes sociaux d’interroger de façon burlesque leur propre identité.

 

MUCEM à Marseille suite..(2) 2014

"Parmi les mannequins exposés arrêt devant une  plantureuse ballerine, qui évoque à la fois les nanas de Niki de Saint Phalle et les femmes de Botero, renvoie sans nul doute aux traditions d’abondance et d’excès de nourriture intimement liées à la célébration du carnaval. "

 

vendredi 24 octobre 2014

MUCEM - le monde à l'envers ( Marseille)

Le MuCEM a  décidé d’organiser sous le titre « Le Monde à l’Envers » une exposition consacrée aux pratiques carnavalesques contemporaines et ce du mois d'Août 2013 à Août 2014.

A ce jour l'exposition est démontée mais grâce à ces photos je vous propose de la parcourir ...

 

MUCEM - le monde à l'envers ( Marseille)

"Comme la plupart des fêtes populaires, le carnaval est un rite lié au changement de saison ou d’année et au passage d’un âge à l’autre de la vie des hommes.

Les modifications de calendriers ont bouleversé ses liens avec le temps mais la célébration a gardé à travers les siècles un certain nombre de caractéristiques."

 

 

jeudi 23 octobre 2014

En route pour le MUCEM à Marseille

Nous voici de nouveau à Marseille. Nous prenons la navette maritime à l'Estaque (quartier de Marseille) qui nous dépose au Vieux-Port. Passage obligé sous l'ombrière du Vieux port, et devant la Mairie.

 Nous empruntons ensuite la passerelle qui nous conduit au Fort St Jean.

Un magnifique panorama sous nous yeux: le Vieux-Port côté nord et les jardins du Palais du Pharo côté sud. (ci-dessous)

En route pour le MUCEM à Marseille

 

 

Le vent dans tes cheveux blonds

Le soleil à l'horizon

Quelques mots d'une chanson

Que c'est beau, c'est beau la vie.....

 

mercredi 22 octobre 2014

CHARTRES, des ponts

Ils sont nombreux à enjamber l'Eure mais les plus connus sont le Pont St Père qui fait référence à une abbabatiale inexistante aujourd'hui.

c'est le plus ancien pont chartrain, il date du XIV ième siècle.

 

 

CHARTRES, des ponts

Le Pont St Hilaire tient son nom de l'église adjacente au Moyen Age,

le pont Taillard, le pont Bouju qui porte le nom d'une grande famille chartraine au XVIII ème siècle,

et le Pont du Massacre qui contrairement à sa signification première ne fait pas référence à des massacres mais à un abattoir proche de ce pont.

 

Fin de notre balade dans la ville....................

 

mardi 21 octobre 2014

CHARTRES et ses rues

 

Au n°35, rue des Ecuyers il est possible de rentrer dans la cour pour admirer d'un peu plus près l'édifice.

A cette adresse se trouve la maison hébergeant l'escalier de la Reine Berthe. 

Il s'agissait autrefois de l'hôtel des consuls, appelé aussi Maison des Vieux-Consuls. 

 

 

CHARTRES et ses rues

C’est seulement au XVIIIe siècle que l'escalier pris le nom de Reine Berthe, en allusion à Berthe de Bourgogne, veuve du comte Eudes de Chartres en 995, remariée au roi de France Robert le Pieux et qui termina sa vie dans le château tout proche. 

 

lundi 20 octobre 2014

CHARTRES - balade dans la ville

Nous poursuivons la visite de Chartres :

l'église St Aignan.

Saint-Aignan est richement meublée au cours des décennies suivantes : autel, grilles du chœur, orgue et chaire sont représentatifs du style néo-gothique alors en vogue. 

L’église Saint-Aignan conserve un ensemble de vitraux remarquables, appartenant notamment au XVI° siècle.

Nous allons emprunter un tertre pour rejoindre la ville basse.

 

CHARTRES - balade dans la ville

Des tertres, nom donné à ces dénivellations pourvues ou non d'escalier et datant du Moyen-Age, permettent de relier la ville haute à la ville basse et les berges de l'Eure.

Chartres compte cinq tertres, dont le Tertre Saint-Nicolas, qui longe le jardin des Evêchés et était autrefois utilisé par les porteurs d'eau.

Les rives de l'Eure sont pittoresques, avec leurs nombreux ponts, lavoirs et moulins à eau, ainsi que leurs jolies maisons et jardins fleuris. Les rues de la ville basse portent encore le nom des anciens métiers qui l'animaient au Moyen Age : rue de la Tannerie, rue de la Poissonnière, rue du Massacre.

 

samedi 18 octobre 2014

AIGUES-MORTES les salins (2)

A Aigues mortes, 12 sauniers mettent leur savoir-faire au service du sel. Chaque jour, ils parcourent les 340 km de piste, guidant le sel, de la mer jusqu’à l’usine. Ils ne forcent pas la nature : produire du sel prend du temps, et à chaque étape sa saison.

Chaque année, la récolte dure un mois, en septembre.
 450 000 tonnes de sel sont ainsi récoltées et stockées sous forme de grosses montagnes blanches. Ces « camelles »mesurent en moyenne 400 mètres de long et 25 mètres de haut.
La collecte est mécanique. Ce qui n’est pas le cas pour la fleur de sel, ramassée à la main par les 12 sauniers du site.
Les sauniers baguent les oiseaux (couronne d’aluminium accrochée à la patte), surveillent les oiseaux protégés et créent des îlots pour favoriser la nidification. Ces agriculteurs du sel connaissent les milliers d’hectares du salin comme leur poche, mais aussi leurs habitants qu’ils protègent tout au long de l’année.

vendredi 17 octobre 2014

AIGUES-MORTES les Salins (1)

L'exploitation d'Aigues Mortes produit chaque année 500 000 tonnes de sel et en fait une référence mondiale.
En Camargue, le sel est très largement présent dans le sol et la nature du terrain très plat et argileux, parsemé d'étangs, se prête bien à l'extraction du sel de mer. C'est également la région où l'évaporation est la plus intense et les pluies les plus faibles.


La vocation salinière d'Aigues-Mortes remonte à l'Antiquité. Peccius, ingénieur romain, a été chargé, au début de l'ère chrétienne, d'y organiser la production du sel.
En 1856, les différents propriétaires de salins s'unissent pour fonder les Salins du Midi.
Les bassins de préconcentration et d'évaporation de Salin-de-Giraud s'étendent sur 14 000 ha.
Le Salin d'Aigues Mortes est dédié à la culture d'un sel de mer de qualité, essentiellement destiné à l'alimentation.

jeudi 16 octobre 2014

La maison du saumon à Chartres

Nous quittons le quartier de la cathédrale et la rue du cloître  pour nous rendre  au 8-12, rue de la poissonnerie à Chartres où se trouve la maison du tourisme, communément appelée maison du saumon

 

La maison du saumon à Chartres

Il s'agit d'une maison à colombages construite dans les années 1500. 

 

La maison doit son nom à une sculpture d'un saumon. 

 

La Maison du Saumon fut habitée par Catherine Maubuisson, dame de Borville, à la tête d’un important négoce d’import export.

Outre le saumon, la façade présente une Annonciation et saint Michel terrassant le dragon. En 1950, la façade et les combles de l’immeuble ont été classés monuments historiques. 

 

mercredi 15 octobre 2014

Chartres - la cathédrale (2)

LES VITRAUX

Etincelants de couleur,  ils sont 172, couvrant 2 600 m², avec environ

5 000 personnages représentés .

Les plus anciens vitraux, célèbres pour leur bleu singulier, datent du 12e siècle. Véritable livre d'images, ils illustrent la Bible, la vie des Saints et portent la marque de leurs donateurs, blasons pour les grandes familles ou scènes de métiers pour les corporations

 

Chartres - la cathédrale (2)

LE LABYRINTHE

Il est de forme circulaire, dessiné par des dalles en pierre de Berchères et des bandes de marbre noir.

Il développe un trajet de 261 m 50 que les pèlerins, au Moyen Age, parcouraient en priant, comme un chemin de pèlerinage, un pèlerinage symbolique vers Jérusalem.

 

mardi 14 octobre 2014

CHARTRES - la cathédrale

Chef-d’oeuvre des 12e et 13e siècles avec ses 4000 figures sculptées et ses 5000 personnages dans 2600 m² de vitraux d'époque. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

CHARTRES - la cathédrale

 

La façade principale de la cathédrale (à l'ouest) a conservé du 12e siècle, le Portail Royal et ses grandes baies, ainsi que le clocher sud (à droite, 103 m) et les parties basses de la tour nord.

Les scènes représentées transcrivent la pensée chrétienne de l'époque. Elles faisaient oeuvre de "catéchisme en images".  

La rosace date du 13e siècle, tandis que la flèche du clocher neuf (à gauche, 112 m) de style flamboyant fut édifiée au 15e siècle.

 

lundi 13 octobre 2014

Valmy ........pages d'histoire de France

La bataille de Valmy est la première victoire décisive de l'armée de France pendant les guerres de la Révolution française ayant suivi le renversement de la monarchie des Bourbons.

 

 

Valmy ........pages d'histoire de France

 

Elle eut lieu le 20 Septembre 1792 lorsqu'une armée prussienne commandée par le duc de Brunswick essaya de marcher sur Paris.

Les généraux François-Christophe Kellermann et Charles-François Dumouriez réussirent à stopper l'avancée prussienne près du village de Valmy situé à l'est de Paris, en Champagne-Ardenne.

 

samedi 11 octobre 2014

Les Flâneries au Miroir à Martigues (1)

CARNAVAL VENITIEN qui dure un week end

La "bauta"(ou bautta) : ce n’est pas seulement un masque, c’est un déguisement à part entière.

En effet, traditionnellement la "bauta" se composait d’un voile noir (le tabarro) couvrant les cheveux, les épaules et descendant à mi-poitrine, d’un tricorne (chapeau noir à trois côtés très à la mode à l’époque) et d'un masque nommé " larva " ou "volto " (du latin fantôme).

Ce masque est le plus abouti car il permet de conserver le plus grand anonymat.

 

Les Flâneries au Miroir à Martigues (1)

Ne couvrant pas la bouche, il permet de boire et de manger sans être enlevé et donc sans risque de se faire reconnaître (le bas du visage était parfois voilé d’un petit rajout de dentelle noire sous le masque). Sa forme particulière au niveau du nez crée un changement de la voix. Même les prêtres et les nonnes portaient la bauta pour profiter des plaisirs de la fête sans se faire reconnaître !

 

 

vendredi 10 octobre 2014

AIGUES-MORTES la ville (2)

LES PÉNITENTS BLANCS
Leur but est le même que celui des Pénitents Gris.
La chapelle est placée sous la protection de la Sainte Vierge et du Saint Esprit représenté par la Colombe.
Témoin de l'embarquement de Saint - Louis pour les Croisades, L'église Notre Dame des Sablons est sans doute le monument le plus ancien de la ville, dédié à la vierge sous le nom de Notre Dame des Sablons en référence probablement aux marécages sablonneux dont était entourée la cité. Construite en style gothique, elle subit de nombreuses transformations durant les siècles. En 1634, son clocher s'écroule. Elle reste fermée de 1738 à 1744.
Pendant la révolution, l'Église sert de temple décadaire, de caserne et d'entrepôt à sel. Ce n'est qu'en 1804 que Notre Dame des Sablons redevient une église. Sa restauration intérieure est entreprise dans les années 60.


mercredi 1 octobre 2014

de Matouba à St Claude.....Guadeloupe

Saint Claude,  est perchée à 500 mètres d'altitude ,  commune la plus haute de Guadeloupe. 

Près d'une centaine de cours d'eau de toutes tailles arrosent la nature autour de cette commune posée au pied de la vieille dame (la Soufrière)

On y trouve de nombreuses bananeraies.

 

de Matouba à St Claude.....Guadeloupe

 

 

Le bananier a été introduit au XIXème siècle en Guadeloupe comme plante d’ombrage du café et du cacao.

Deux événements sont à l’origine de sa transformation en culture d’exportation : le grand cyclone de 1928 qui détruisit les plantations de café et de cacao et la mise en place de lignes maritimes avec la métropole.

 

Les bananiers sont de grandes herbes qui donnent des fruits une seule fois.

 

 

Oiseaux de Guadeloupe

La paruline jaune est aisément identifiable. Elle est la plus jaune de l’espèce, avec son plumage jaune doré, et les stries rousses sur la poitrine. Le mâle et la femelle sont semblables, mais la femelle peut avoir moins ou pas du tout de stries sur les parties inférieures.







Le colibri huppé une espèce d'oiseau-mouche que l'on rencontre dans les Antilles y compris en Guadeloupe et en Martinique.
 Les mâles et les femelles ne sont pas de la même couleur.
Le mâle est vert olive à reflets métalliques.  La plus grande caractéristique du colibri huppé est sa huppe de couleur vert émeraude à reflets métalliques. Elle est aplatie au repos mais se lève lorsqu’il est menacé ou excité. Son bec est noir, fin et droit.
La femelle n’a presque pas de couleur, elle est terne. Le haut de son crâne et de ses ailes est vert métallisé. Sous ses ailes on peut trouver du gris, et sa gorge est blanche. Elle n’a pas de huppe.


Les remparts d'Aigues Mortes


A la mort de Louis IX, les fondations des remparts ne sont encore qu’en partie tracées.
Son fils Philippe le Hardi fait reprendre les travaux en 1272 puis entre en guerre contre le Royaume d’Aragon.
La flotte catalane en profite pour prendre le contrôle de l’ensemble du littoral Languedocien.
Interrompus durant les conflits, les travaux reprennent en 1285 par la volonté de Philippe le Bel.


 Au début du XIV° siècle, l’enceinte est achevée. Il s’agit d’un quadrilatère quasiment parfait, hérissé de tours et percé de portes. Les plans sont établis par Louis IX et son architecte Eudes de Montreuil. Celui-ci meurt en 1289 et Cominelli termine l’ouvrage.
Les fondations reposent généralement sur une plate-forme de bois prenant appui sur des pieux de chêne enfoncés jusqu’au sol dur. Amenée par bateau, la pierre calcaire provient des carrières de Beaucaire et des Baux. Les remparts se déroulent sur 1634 m.



                                     
                         

Les remparts d'Aigues mortes (2)

Dans le  rempart nord (côté du canal disparu) on trouve la porte de la Gardette (voir diapo précédent) qui  était la porte militaire de la ville et la tour de Villeneuve (tour d'angle) chargée d'apporter une protection supplémentaire.

Le rempart Est : ses tours ont été un refuge dans les luttes entre catholiques et protestants. Des traces de projectiles sont encore visibles.
Le rempart SUD était protégé naturellement par un étang. La porte de la Marine tire son nom de la proximité avec le port.
La porte des Galions présente des voûtes décorées d'un Minotaure et d'un moine parlant aux oiseaux.
La porte des Moulins portait 2 moulins à vent au 17e s.

L'automne

Juste une photo pour mon amie KHANEL

 

L'automne

 

Le vent fera craquer les branches

La brume viendra dans sa robe blanche

Y aura des feuilles partout

Couchées sur les cailloux

Octobre tiendra sa revanche

Le soleil sortira à peine

Nos corps se cacheront sous des bouts de laine

 

......Cabrel

Parc aquacole en Guadeloupe

Sur ce site de 2.5 ha vous trouverez : 10 étangs où sont élevés ouassous et rougets créoles, la seule écloserie de ouassous de toute la Caraïbes.

Au Parc Aquacole, la démonstration est faite que l’aquaculture - dès lors qu’elle est raisonnable et durable - peut faire bon ménage avec la nature. 

Patrick le biologiste et François l’ingénieur agronome ont développé un savoir faire unique pour élever ouassous, rougets créoles (dans les bassins) et loups caraïbes  (dans la mer) dans le respect du consommateur et de l’environnement. Ils se sont délibérément orientés vers des méthodes de production propres et douces.

 

Parc aquacole en Guadeloupe

 Bien que ressemblant fortement à une crevette, le Ouassou adulte se reproduit en eau douce, au plus près de la source des rivières. Les oeufs sont ensuite transportés par les eaux ruisselantes jusqu'à l'océan, où ils deviennent de petites larves qui prennent rapidement la forme de crevettes ....

 

 Autre particularité, le Ouassou possède deux très grandes et belles pinces bleues.

 

Parc aquacole en Guadeloupe (2)

On continue la visite du parc aquacole

 De l’œuf à l’assiette, du zooplancton microscopique, aux larves de poissons minuscules, on nous explique la somme de travail et de connaissances requises pour mener à bien cette activité d'avenir.

Après la visite, possibilité donc, de profiter de la table d'hôtes :

Dans l'assiette les ouassous « roi des sources », le fameux loup caraïbe (ombrine ocellée) et le rouget créole.

 

Parc aquacole en Guadeloupe (2)

Après le repas, à quelques minutes de là se trouve

le sanctuaire notre dame des larmes.

 

 

Oiseaux de Guadeloupe (2)

 

Oiseaux de Guadeloupe (2)

Paul Niger

AIGUES-MORTES la ville (1)

Autour de la place Saint-Louis, coeur historique de la ville, on observe plusieurs bâtiments anciens.
La chapelle des pénitents gris est  créée aux environs de 1400 sur l’emplacement d’un ancien couvent de Moines Cordeliers offert par Louis IX aux Habitants d’Aigues-Mortes en 1248.

Le Maître autel est en marbre blanc de carrare et marbre polychromes, dorures signalées sur le devis mais non exécutées ou disparues. Il est réalisé par Pierre Antoine Rosier en 1838.
C’est une congrégation à caractère laïque composée de Gens de Pays connus pour leur vertu chrétienne.
 Leur but est non seulement de célébrer des cérémonies avec les services d’ un prêtre, de maintenir les traditions liturgiques et les chants grégoriens, mais également d’aider les malades et les miséreux. Ils ont un  rôle social.


Oiseaux de Guadeloupe (2)

 

Oiseaux de Guadeloupe (2)

Paul Niger