1841 : les Français occupent l'île de Nosy Be, dont Hell-Ville, qui devient un comptoir commercial important de la côte ouest de Madagascar.
1865 : l'île compte environ 15 000 habitants.
Fin du XIXème siècle : Nosy Be est rattachée à Madagascar.
1920 : début de la récolte des fleurs d'ylang-ylang d'où son surnom de « l'île aux parfums ».
1960 : l'île se reconvertit dans le tourisme.
Nous allons entrer dans une ancienne distillerie d'ylang ylang
Les fleurs d'ylang-ylang (Cananga Odorata) sont récoltées tôt le matin dans les plantations ,chaque pied d'ylang-ylang peut produire de trois à quatre kilogrammes de fleurs par jour.
Pour la distillation, des alambics en inox ou en cuivre sont utilisés. Les fleurs sont donc plongées dans l'eau bouillante. On recueille les produits par condensation puis on sépare l'eau et les huiles essentielles par différenciation des densités.
Il faut environ 50 kg de fleurs pour obtenir 1 litre d'huile essentielle.
Il existe une trentaine de petits distilleurs artisanaux d'ylang-ylang sur l'île qui possèdent un alambic, dont les productions sont très variables. Une des difficultés rencontrées par ces petits producteurs est le renouvellement de leurs parcs d'alambics en cuivre qui se dégradent au fil des années.
Pour beaucoup, ils n'ont pas les moyens d'investir dans un nouvel alambic.
L'essence de fleurs d'ylang ylang est extrêmement réputée en parfumerie. Elle est à la base de « Poison » (Dior), « Air du Temps » (Nina Ricci) ou encore « Ylang et Vanille » (Guerlain)...
Nosy Be exporte ainsi ses senteurs à travers le monde…