A la découverte d'un petit village provençal surmonté d'un Château du XIIe siècle et bordé par les eaux du Verdon : Gréoux-les-Bains est un lieu chargé d'histoire; en témoignent son château, ses chapelles, ses remparts, son église couronnée d'un campanile, ses lavoirs et fontaines, et ses thermes troglodytiques utilisés depuis l'Epoque Gallo-Romaine, et qui font la renommée du village. C'est aussi la 3e station thermale de France.
Bâtie à partir de 1324 sur le plan d'une église à trois nefs, reprise à partir de 1433 et transformée en nef unique, la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, consacrée seulement en 1509, ne fut érigée en cathédrale qu'en 1601.
Surprenante par ses dimensions, elle est caractéristique du gothique méridional, style architectural présent particulièrement en Catalogne au XIVe et XVe siècle. Classée aux Monuments Historiques.
Quelques édifices de Perpignan : La Loge de Mer, construite en 1397, fut autrefois une bourse de commerce et le siège du consulat de mer. L'Hôtel de Ville, édifié au XIIIe, puis aux XVIe et XVIIe siècles, est typique de l'architecture roussillonnaise. Le patio accueille un des chefs d'oeuvre d'Aristide Maillol, la Méditerranée. Jouxtant l'Hôtel de Ville, l'ancien palais de la Députation fut édifié au milieu du XVe siècle.
Le Castillet, emblème de la ville de Perpignan est l'ancienne porte principale de l'enceinte de Perpignan. Le corps principal de l'édifice, le grand Castillet, édifié en briques et marbre de Baixas remonte à l'époque aragonaise. Il a été construit à partir de 1368 et transformé sous Louis XI qui lui a rajouté sa terrasse actuelle et sa tourelle en brique couronnée d'une coupole.
Toujours dans le monastère de San Jeronimo à Grenade, nous entrons dans l'église.
Quel étonnement devant la quantité des décors, pas un cm2 semble inoccupé L’église mélange les styles gothique et renaissance à partir du transept. Plafonds à caissons où trônent bustes de personnages, angelots, chérubins, monstres et retable Renaissance, réalisé entre 1570 et 1605. Il s’agit de l’un des plus impressionnants de ce style en Andalousie.
Village piéton, il est plaisant de s’y promener à la rencontre des artisans, des artistes et des commerces locaux . Le village est charmant avec ses petites rues escarpées.
De nombreuses maisons ont un renforcement arrondi assez étrange : Il s'agit de vestiges de l'ancien temps, parfois encore utilisés : Les fours à pains individuels. En effet autrefois toutes les maisons avaient leur four à pains, et à Eus ces fours étaient essentiellement pris sur l'extérieur de la maison, formant ainsi ce renforcement étrange. A noter que ce n'est pas seulement une caractéristique d'Eus, quelques autres villages en ont encore.
Eus est en Bas Conflent, à quelques centaines de mètres de Prades, à vol d'oiseau. Il n'en est pas directement dans la banlieue car de nombreux vergers séparent les deux villes, et en plus Eus est sur les hauteurs de la vallée, sur la rive gauche, alors que Prades est au fond de cette vallée.
Eus possède un patrimoine important et uniformément réparti sur le territoire de la commune : bien évidemment, c'est avant tout l'église actuelle du village, dédiée à Saint Vincent, visible de loin.
Le couvent fut le premier édifice religieux fondé au 15e siècle après la victoire contre les Maures. Il compte parmi les bâtiments religieux de style Renaissance les plus importants d'Andalousie. Après les jardins et cloître nous voici dans des salles sobres (capitulaire, réfectoire, sacristie).
Ancien village médiéval. Les murs des maisons sont en schiste, les pierres empilées les unes sur les autres, les toits en belles lauzes. Les rues y sont étroites, parfois en escalier. A l’entrée du village, a été conservé un lavoir. Evol en compte trois au total. Un petit canal traverse le village.
Victime comme tant d’autres communes de l’exode, Evol qui comptait près de 420 habitants en 1851 a vu sa population décroître. Aujourd’hui, ses vingt-deux résidents font vivre le hameau. La typicité du village a été conservée. Ses fours à pains débordant des parois témoignent encore de la vie rurale du début du siècle.C’est cet ensemble qui a contribué au classement d’Evol parmi les plus beaux villages de France en 2003.
Les rues de Villefranche de Conflent ont conservé leur caractère médiéval, avec de nombreux bâtiments remontant à cette période.
Presque toutes les maisons remontent au Moyen Âge. La plupart ont été remaniées et présentent donc des traces, des empreintes des différentes époques. Au rez-de-chaussée, elles comportent quasiment toutes une ou plusieurs grandes arches en plein cintre. La ville a développé une activité touristique essentiellement estivale. On y trouve ainsi de nombreuses échoppes d’artisans.
San Jeronimo est créé en 1492 grâce au parrainage des Rois Catholiques. La construction dure de 1496 à 1547, sous la direction de l'artiste Siloé.
C'est un complexe comprenant l'église et le monastère. Le monastère a deux cloîtres de jardin,c'est dans le premier que se concentre la plus authentique décoration Renaissance. Saccagé lors des invasions napoléoniennes et victime d'un incendie, le monastère a servi pendant longtemps de caserne. Ce n'est qu'en 1967 qu'il est restitué à l'ordre Jeronimo afin que des soeurs puissent le faire revivre.
A partir du traité des Pyrénées en 1659, la France doit fortifier sa nouvelle frontière, c"est le rôle de Mont-Louis, Prats de Mollo,Amélie les Bains, Le Perthus, Perpignan, Port Vendres et Villefranche.
Pour cela, Vauban dès 1669 complète et modernise l'enceinte médiévale: il fait construire notamment six bastions, ouvrages de forme pentagonale construits en saillie de la courtine. La muraille est exceptionnelle car Vauban l'a doublée, la rendant ainsi efficace contre les nouveaux armements. Celle du niveau inférieur s'appuie sur les restes des murs et tours médiévaux, c'est un couloir aménagé dans l'épaisseur de la muraille percé de meurtrières. Le chemin de ronde supérieur est entièrement couronné d'une toiture de lauzes épaisses .
Villefranche étant située sur un itinéraire secondaire de pèlerinage vers Compostelle, on ne s’étonnera pas que son église paroissiale, d’époque romane (clocher gothique), soit consacrée à Saint Jacques.
Les deux portails de la façade présentent de remarquables chapiteaux romans, œuvres de l’atelier de Saint Michel de Cuxa, illustrés d’animaux exotiques et de créatures fantastiques d’inspiration orientale. Outre l'église Saint-Jacques et les fortifications, la ville possède plusieurs bâtiments dignes d'intérêt, notamment de remarquables exemples de l'architecture civile médiévale.
Le quartier aristocratique de la Renaissance de la « Duquesa » créé au XVIeme comme conséquence de l'expansion urbaine que connaît Grenade après la Conquête de Rois Catholiques en 1492.
Sur notre itinéraire vers le monastère de San Jerónimo nous sommes passés devant un beau palais qui est aujourd'hui le conservatoire de musique "Victoria Eugenia". A l'intérieur, comme dans les palais de style traditionnel de Grenade, un patio où se trouvait ce jour là une bande d'amis se prenant en photos. Une église sur notre chemin : Cette église dédiée aux saints Just et Pastor d'Alcalá appartint aux jésuites jusqu'à leur expropriation. Dans la partie inférieure du portail baroque (18e s.) sont sculptés saint François Xavier et saint François Borgia ; les armes de la Compagnie de Jésus figurent au-dessus de l'arc .