Vu du ciel, Sarrant ressemble à une coquille d'escargot fermement enroulée autour de son église du 15ème siècle.
Une porte fortifiée du 14ème siècle commande l'accès aux ruelles de ce lieu de charme labellisé "Plus beaux villages de France".
Relais-étape à l'époque romaine pour les commerçants et les légions qui circulaient entre Toulouse et Lectoure, Sarrant conserve intacts ses remparts et sa configuration particulière.
Zawgyi est un personnage folklorique birman adepte dans l'art de l' alchimie . Il est dit avoir acquis ses compétences surnaturelles par occultes moyens. Il habite les forêts épaisses près de l' Himalaya où il se nourrit d' herbes à des fins magiques. Après avoir cherché pendant de nombreuses années , il a obtenu la pierre philosophale et ainsi gagné Zawgyihood. Parfois, avec une touche de sa baguette magique , il apporte à la vie « femelles illusoires » des arbres portant des fruits en forme de femelles pour satisfaire ses désirs charnels.
La danse illustre Zawgyi va de la forêt, caracolant avec sa baguette, gambadant dans la jubilation après l'acquisition de la pierre.
Dans la danse de la lampe à huile, la lampe à huile traditionnelle offerte au Seigneur Bouddha est une mèche de coton allumée trempée dans une soucoupe en terre cuite remplie d'huile est la pièce maîtresse de la danse.
Une bougie allumée remplace désormais généralement à sa place.
En Birmanie il y a une grande tradition de la marionnette. Les spectacles de marionnettes font partie des spectacles populaires
Les histoires sont inspirées des légendes bouddhiques parfois également agrémentées de légendes indiennes. Les contes sont entrecoupés de danses exécutées par l’Alchimiste, l’oiseau mythique Garuda, le cheval, le fou du village…
Les personnages principaux des contes sont les Princes, Princesses, Ministres, Gardiens des esprits (ou Nats), Soldats… et quelques animaux aussi.
Un petit tour dans la cité médiévale haute de Saint Bertrand nous permet de découvrir des maisons à colombages et de papoter avec un habitant bien sympa.
Isolée dans les champs, cette charmante église romane terminée au XIIe siècle a été construite à proximité d'une des nécropoles de l'ancienne ville romaine de Lugdunum. On trouve par conséquent dans ses murs de nombreux remplois de l'époque romaine, principalement funéraires. Elle présente un beau portail sculpté et un clocher carré du XIVe siècle.
Le chœur de Saint-Just conserve un édicule gothique remarquable par sa finesse et sa fonction : un dais de pierre, orné de deux statues polychromes, abritant un sarcophage antique posé sur soubassement voûté qui permettait aux fidèles de circuler sous les reliques de saint Just. Ils pouvaient ainsi s’exposer directement à l’action du pouvoir miraculeux attribué aux reliques.
Avant les premiers contacts avec le bouddhisme, on vénérait en Birmanie, les esprits tutélaires, ou nats : l’esprit du riz, de la forêt, de la rivière.
Les 37 Nats interviennent dans le monde des humains par l’intermédiaire des médiums qu’ils ont choisis. Aussi, quand les affaires marchent mal, on investit sans hésitation dans une cérémonie aux Nats, très onéreuse. Le médium arrive alors avec sa troupe et son orchestre. Habillé en danseur, le Nat se saisissant du médium, le «chevauche» et parle par sa bouche, distribuant ses conseils contre des billets….
En 442 av. J.-C., un tremblement de terre parcourut la Birmanie centrale. Un pic de lave apparut, le mont Popa, au milieu des plaines Myigyan. Les cendres volcaniques qui recouvraient les pentes du pic fertilisèrent progressivement le sol, et des fleurs de toutes les couleurs apparurent. D'où le nom Popa, signifiant " fleur " en sanskrit.
Les habitants de la région considèrent ce pain de sucre comme la résidence des dieux, le mont Olympe de la Birmanie.
Les alchimistes s'installèrent sur les pentes. Aujourd'hui, les échoppes y sont nombreuses, vendent des herbes médicinales, des orchidées ou de l'eau de santal pour les offrandes.
Nous avons franchi quelques marches mais il faut prendre garde aux singes qui peuplent les pentes, et qui sont de terribles chapardeurs.
Difficile donc de monter autant de marches (777) , pieds nus et avec tout ce que les singes y laissent.
Le Mont Popa est une ancienne cheminée volcanique de 737 mètres autrefois appelée Popa Taung Kalat au sommet de laquelle se trouve un monastère bouddhiste.
L’ascension se fait pieds nus par 777 marches.
Il est considéré comme le refuge des 37 Grands Nats, les anciens esprits de Birmanie avant que le roi Anawrahta (1015-1078) ne fasse du bouddhisme la religion d’Etat.
Nous nous sommes contentés de l'admirer de loin...depuis une terrasse d'un hôtel.
La visite à pied dans le village nous a donné un aperçu de la vie traditionnelle des villageois, d'imaginer comment ces gens vivent leur quotidien , quelles sont leurs occupations, le rythme d'une journée.
Chacun s'affaire, soit au travail des champs, soit à l'élevage, soit à l'artisanat..
....ils semblaient heureux.
A 11h on a assisté au repas des enfants du monastère.
Depuis son classement parmi Les Plus Beaux Villages de France (1982) et l’inscription, par l’UNESCO, d’une grande partie de son patrimoine religieux au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (1998), Saint Bertrand de Comminges se situe à une trentaine de km de Luchon.
La cathédrale Sainte-Marie :
Son origine remonte au début du Moyen-Age. Elle fut continuellement enrichie jusqu’au XVIe s. d’éléments décoratifs, comme le choeur de stalles en bois et le magnifique buffet d'orgue Renaissance.
Sat Sat Yo, un village encore épargné par le tourisme, où vous pourrez instantanément apercevoir les habitants grâce au Sanytwine, leur coupe de cheveux traditionnelle.
Sat-Sat-Yo dans le canton de Nyaung Oo, à Bagan. C'est l'un des derniers villages au Myanmar, qui maintient cette ancienne tradition :
les jeunes garçons et filles du village portent fièrement leur Sanyitwine de leur enfance jusqu'au jour de leur mariage, ainsi que le Thanaka traditionnel sur leur visage.
Nous voici dans un village typique de la région de BAGAN :
SAT SAT YO YO
très rustique, rural et aussi très accueillant.
Notre guide en profite pour ajuster son longyi avant la visite, petite démonstration, pas si facile à reproduire.
(petit rappel : Les hommes portent généralement le longyi avec une chemise tandis que les femmes portent une sorte d'ensembles de toutes les couleurs qui sont souvent magnifiques.)
Dans l'enceinte de chaque maison, on retrouve souvent le ou les boeufs utilisés pour les travaux.
On a vu aussi des fruits qui séchaient, des jujubes.
Située au pied des Pyrénées dans le pays du Couserans, en Ariège, la Cité de Saint-Lizier fait partie des grands sites de la région Midi-Pyrénées "collection Ariège".
Saint-Lizier se divise en deux parties bien distinctes, chacune avec sa propre cathédrale: la partie inférieure contient le vieux village autour de la cathédrale de Saint-Lizier tandis que la partie supérieure, entourée par les anciennes fortifications, comprend le palais des évêques.
Pour accéder à la partie haute il faut emprunter la rue de l’horloge et passer sous la tour de l’horloge. Cette marche nous permet aussi de traverser les « carrés », qui sont de jolies petites ruelles fleuries.
Rappel : avec la sève de palme on obtient du sucre, on fait des bonbons,de l' alcool, du vin...
Dans la région de Pagan les paysans-grimpeurs produisent de l’alcool pendant la saison fraîche (déc-fev) en utilisant un alambic rudimentaire : une jarre dans laquelle on mêle de l’eau et des grosses boules de sucre de palme.
L’ensemble fermente pendant une semaine et le liquide obtenu est versé dans une grande poterie, munie d’un tube d’écoulement à la partie supérieure, que l’on place sur un foyer.
Une poterie remplie d’eau fraîche est placée au dessus. Quand le liquide entre en ébullition, la vapeur dégagée se condense au contact de l’eau fraîche et l’alcool est récupéré dans un récipient placé sous le tube. L’alcool villageois titre à 40°
En Birmanie la production annuelle de sucre de palme équivaut sans doute à celle du sucre de canne.