Grande salle « des Pôvres »
De dimensions imposantes (près de 50 m de long, 14 m de large et 16 m de haut), elle est couverte d'une charpente monumentale apparente et peinte, en forme de carène de bateau (inversée). Les poutres traversières sortent de la gueule de dragons multicolores qui évoquent les monstres de l'enfer. De petites têtes sculptées, représentant des caricatures des bourgeois beaunois dont les visages sont accompagnés de tête d'animaux qui symbolisent leurs défauts respectifs, rythment les travées. Le carrelage comprend le monogramme de Rolin et sa devise : « Seulle ». Le mot "Seulle" accompagné de l'étoile signifie que sa femme, Guigone de Salins est la seule dame de ses pensées.
La salle est occupée par deux rangées de lits à rideaux bordant les murs Sud et Nord, la place centrale étant réservée aux tables et aux bancs pour les repas. Le mobilier a été reconstitué en 1875 par le gendre de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc. Deux patients pouvaient se coucher sur chaque lit. Derrière chaque lit un coffre permettait de ranger les vêtements des malades.
Les Hospices de Beaune utilisent le courant du ruisseau sur lequel ils sont édifiés pour évacuer leurs effluents.
La chapelle
Elle fait partie intégrante de la salle des « pôvres » et était décorée, à l'origine du polyptyque attribué au peintre flamand Rogier Van der Weyden. Les restes de Guigone de Salins y reposent.
Beaune les hospices (3) par chevrette13
Ambiance très particulière, non sans charme, bonne soirée !
RépondreSupprimerBonjour Francette. La visite de ces Hospices avec tes explications est intéressante. Y séjourner devait l'être moins. Bonne journée et bisous
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